OSIWA
OSIWA Open Society Initiative for West Africa
Décennie de la Femme Africaine : Opportunité ou défi pour les femmes d’Afrique ?
En déclarant « 2010-2020, la décennie de la femme africaine, pour l’égalité des droits entre hommes et femmes », l’Union Africaine offre une opportunité pour les sociétés africaines de continuer le combat ...
Les rôles de la femme ont beaucoup évolué en Afrique au fil des années. Elle n’est plus tout le temps vue comme celle qui donne seulement la vie et vaque aux occupations ménagères. Aujourd’hui, comme les autres membres de sa communauté, sa capacité à contribuer positivement aux initiatives de développement de sa localité ou à participer à toute autre activité pouvant avoir un impact sur son environnement, sa communauté et son pays, est de plus en plus reconnue.
L’évolution des politiques dans différents pays démontrent que les femmes ont, au cours de ces dernières années, obtenu plus de transformations sociales et ont relevé de nombreux défis grâce à leur engagement, leur mobilisation et leur détermination. Même s’il est évident que l’engagement des décideurs sur la question n’est pas souvent visible, des progrès ont été réalisés. Au Sénégal et en Côte d’ivoire par exemple, des efforts ont été faits pour davantage impliquer les femmes dans les instances de prise de décision et renforcer le respect de certains de leurs droits.
La loi sur la parité adoptée au Sénégal depuis 2010 octroie les mêmes prérogatives aussi bien aux femmes qu’aux hommes pour les postes électifs. La loi stipule dans son article premier que : « La parité absolue homme-femme est instituée au Sénégal dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives. » Ceci oblige les partis politiques à s’y conformer pour le choix de leurs candidats. La Côte d’Ivoire, après avoir voté en 1998 des lois réprimant toutes les formes de violences à l’égard des femmes et les mariages précoces, s’est dotée en 2012 d’une nouvelle loi sur le mariage qui permet désormais à la femme mariée d’être responsable de la famille au même titre que son conjoint.
Ainsi l’article 58 nouveau stipule que : « La famille est gérée conjointement par les époux dans l’intérêt du ménage et des enfants. Ils assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille, pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir », alors que l’article 58 de la loi de 1964 stipulait que le mari est le chef de la famille.
Le modèle d'harmonie interconfessionnelle sénégalais...
un exemple pour le MONDE
L'histoire de Jean Ouattara
Jean Ouattara est protestant de confession, sa femme est catholique. De ses six enfants, deux sont protestants, deux catholiques et deux musulmans. La famille Ouattara à elle seule, résume le vivre-ensemble, la bonne harmonie et la tolérance qui existe entre le religions au Sénégal qui est la seule exception dans notre monde en pleine effervescence avec le terrorisme, cette exception sénégalaise doit être préservée et partagée avec le reste du monde. Le Sénégal, bien avant Senghor a toujours cultivé la paix.
Pour ce faire, ce pays doit continuer à miser sur l'éducation qui est primordiale pour protéger sa société et être un modèle pour le monde.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 76 autres membres