Une visite de Dakar avec Hélène, un rendez-vous manqué avec Nina
Ce lundi , Dakar est au programme:
Il y a quelque trois semaines que j'ai égaré mon passeport, là, il convient d'agir assez rapidement car ici tout est falsifiable quoique les nouveaux passeports sont munis des empreintes digitales.
Donc, l'ambassade de Belgique est prévenue et une déposition de perte est faite à la gendarmerie de Saly
Je ne sais pas encore que les choses vont se compliquer:
Je suis belge mais résident français, ma carte d'identité a été émise à l'Ambassade de Belgique à Paris.
Il convient donc maintenant d'envoyer un formulaire de demande à Dakar et de demander à Paris de fournir à l'ambassade de Dakar l'autorisation de délivrer un nouveau passeport. Dans les jours qui suivirent en effet, je reçu un mail de l'Ambassade de Belgique à Marseille conformant l'envoi de l'autorisation à Dakar. Dans le même temps, Dakar me prévenait par mail que cette autorisation lui était parvenue et que je pouvais me présenter tous les jours de 9 heures à 12h30
L'aventure ne fait que commencer...en Afrique, les choses ne se réalisent JAMAIS comme on le prévoit!
Pour atteindre Dakar, il faut prendre un taxi Ngaparou - croisement de Saly/M'Bour ;; une bonne vingtaine de kilomètres pour 300 CFA(0,45 euro)
J'entends par taxi ce qu'on appelle ici le "collectif", toute voiture particulière joue ce rôle, on cueille les touristes le long de la route : parfois trois devant et trois à l'arrière (comptez: 6x300CFA=1800CFA, certains ne font que des aller-retour toute la journée, bref, on n'attend jamais!
De ce grand carrefour qui relie Saly à M'Bour et M'Bour à Dakar, on s'entasse dans des collectifs de sept places (prix: 15000CFA 2,25euros)
Pas de chance ce jour là, notre taxi est sur le point de partir mais est tout aussitôt bouclé par la gendarmerie qui réclame une amende pour parking interdit.
Alors, les palabres commencent pour négocier le montant, cela peut durer des heures! quand on est d'accord sur le prix, il faut encore trouver les contributeurs qui vont se solidariser pour parvenir au montant, bref, voyant que les choses ne s'arrangent pas, nous sommes mis dans une autre voiture et nous voici partis pour la capitale.
Notre chauffeur roule à très vive allée sur ce seul axe de deux bandes, je ne vous dit pas certaines frayeurs quand il dépasse des camions énormément longs venant de Maurétanie....
On ferme les yeux et on fait confiance au destin!
Personnellement, je me réjouis de sa vitesse car il est 10h30 et l'Ambassade ferme à 12h30....
Il est 11h45 lorsque nous arrivons au début du grand ring qui contourne la capitale, là, nous nous engouffrons dans un nouveau taxi, jaune cette fois, un vrai taxi!...qui nous conduira à destination
il faut discuter le prix toujours négociable ici (cela s'appelle le "wakale") il faut également négocier le temps, on me parle d'embouteillages, encore faut-il arriver à temps, le chronomètre du taximan prévoit 15 à 30 minutes. Marché conclu.
Ca roule bien sur ce grand axe, puis subitement ralentissement, marche au pas, tout se dilue bien vite, embranchement vers le centre-ville, à la rencontre de nouveaux embouteillages, seul à Dakar, quelques feux déterminent la cadence de la circulation, dans les grands carrefours de Saly et de M'Bour, le fair play des conducteurs sénégalais fait mieux les choses, tout se dilue beaucoup plus vite qu'avec l'obéissance à ces lumières rouges et vertes dénuées de cerveau!
Le temps passe, il est 12h10 encore quelques minutes de stress et j'aperçois au loin un drapeau rouge jaune noir, l'Ambassade!
L'aventure ne fait que continuer...de plus bel
,
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