Une ecapade à Joal avec Emilien, Abi et Hélène
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Ce dimanche, c'est une aventure vers Joal qui nous attend, à chaque fois que j'y enmène mes visiteurs, c'est un enchantement, de Jeanne à Abi, je n'ai cessé d'admirer ce lieu enchanteur du Sénégal.
Le village de Joal est relié à la petite île de Fadiouk par un pont qui surplombe un bras de l'Atlantique, de grand matin, nous partons avec Pape, mon fidèle taximan qui nous prend dans sa voiture de fortune. Après avoir traversé la grande ville de M'Bour où l'agitation est déjà très palpable, circulation, marchés de toutes parts, voitures, chevaux, zébus, chèvres, poids lourds, à peine quitté cette ville que le paysage de la grande brousse s'ouvre devant nous, nous traversons deux très jolis villages Nianing et Warang avec leurs hôtels plantés face à l'océan, discret dans leurs coins de verdure chatoyante. Et puis, plus rien, la brousse infinie à perte de vue de chaque côté, des plmier couronnés et des baobabs se disputent ce grand territoire désertique, Abi et Hélène nous accompagnent dans cette aventure...
L'ambiance dans la voiture est on ne peut plus gaie...Nous roulons sur la seule route de bitume qui relie le Sénégal à la Maurétanie. Elle n'est pas en très bon état déchirée et défoncée par les touts gros poids lourds venant du Mali proche.
Après une quarantaine de kilomètres, nous arrivons à M'Bodienn, un village en pleine brousse où se trouvent les familles d'Hélène et de Jeanne. Après, c'est l'horizon vers Joal.
A l'entrée de la ville, le garage (lieu d'où partent les taxis vers M'Bour, les marchés tout le long de la grand route, Joal est connue pour son poisson séché à l'air libre, c'est vrai qu'on y ressent une grnde puanteur, odeur de poisson nauséabonde, à peine traversé, le pont de Joal Fadoukh s'ouvre devant nous, nous sommes arrivés à destination, la première étape sera une visite en pirogue conduite par notre guide, expert en la matière, au Sénégal, ceux-ci sont très bien formés malgré un français pas toujours au point. Traversée du bras de mer, visite de la mangroove avec ses huîtres accrochées aux pieds des palétuviers, arrêt impératif au cimétière de coquillage, unique au monde où musulmans et catholiques sont enterrés côte à côte... paysage splendide sur le fleuve.
La pirogue traditionnelle est monoxyle (sculptée dans un unique morceau de bois), et on lui ajoute des bancs, des étais, un balancier, voire des éléments de plancher, ainsi parfois qu'une décoration, qui peut comprendre des éléments symboliques et protecteurs contre les mauvais esprits et le danger en mer ou sur l'eau. Elle est construite dans le tronc d'un bois peu putrescible,(cèdre) généralement à l'aide de feu, ce qui facilite le travail du bois, mais aussi le prémunit des attaques d'insectes xylophages et de champignons saproxyles. Elle peut atteindre une longueur de 22 mètres et peser plus de trois tonnes...
Huîtres - Palétuviers - Huîtres Greniers à mil
Jadis, les gens du village de Fadiouh entassaient leurs récoltes de mil dans ces greniers pour empêcher les rats de manger leurs réserves
Après ce petit périple, nous visitons le très joli village de Fadiouth, ruelles de coquillages, très belle église, une statue de la vierge en plein milieu, des gens accueillants au possible
Le midi, c'est un plat de thieboudienne du village que nous emportons en pirogue vers l'île aux oiseaux... le paradis, jugez!
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