La belle Hélène
La semaine dernière, Mame Diarra est venue, nous avons fait un tour en quad: visite chez Héléne, puis chez mes amis du Pélican, visite à Zale et Cheik, mes amis peintres et coiffeur à Saly.
Le samedi, Diarra devait se rendre au mariage entre une "black et un italien à Thies.
Elle s'en reviendra dans quelques temps avec sa fille mais Diarra est d'une instabilité furieuse, elle a de l'énergie à revendre, lors de sa visite, elle me parle de ses rêves: comme toutes les africaines, elle rêve de tenir un commerce, une autre aspiration est le mirage de Doubai.
Ici rôde le bruit du prince de Doubai qui engage filles à son service: contrat de deux ans pour travailler là-bas à son service, frais d'avion avancés puis retenus sur le salaire de 250.000 CFA mensuel (80 euros)
Tout mon récit fait porter à croire que ma vie ici se résume à des aventures amoureuses inextricables...
Non, Ici, comme je l'ai longuement souligné précédemment, les pirogues s'en vont, les pirogues s'en viennent, les relations sont de même nature fragiles comme le marbre de Carrare...
J'ai en fait crée un tissus de nombreuses relations féminines, hier soir, je dînais en plein cœur de la cité africaine entouré d'Hélène, de deux Marianne et de Mado : couscous qui n'a rien à voir avec la préparation marocaine: pas très bon, couscous nature arrosé d'une sauce poisson sauge.
et puis il y a Hélène....
Comme pour Wolé, la fille de Binta, chef des peuls à Khonkhoma, je nourris pour Hélène la même tendresse et la même amitié généreuse.
De toutes ces jeunes femmes sympathiques, Hélène et Wolé vivent des vies tout faites de simplicité sans grand besoin financier sinon l'assurance de la survie au jour le jour.
Il y a chez elles une admiration qui me fascine et nos relations sont de précieuses connivences
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