L'homme n'est que le chaînon de l'humanité
Mes amis
A la présentation d la page d'accueil de mon blog, je me suis efforcé de combattre tout racisme qui ne sévit pas seulement entre les hommes de "couleurs" différentes...
Dans ce XXème siècle où les guerres déciment des populations de civils par l'avidité des grandes puissances, les hommes ne doivent pas faire preuve d'un humanisme béat sans aller vers les autres.
Me frottant ici à la couleur noire, je dois inlassablement inculquer l'esprit d'égalité entre les hommes, encore aujourd'hui, trop d'humains se positionnent en inférieurs par rapport aux autres à cause de leur couleur de peau qui n'est nullement révélatrice d'une inégalité fondamentale.Il est très révélateur que lors des colonisations africaines, des noirs se sentant inférieurs aux blancs ont aussi précipité l'esclavage...Certains d'entre eux, mus d'un sentiment de profit, vendirent leurs frères et leurs soeurs, leurs enfants aux blancs...
Cela commence avec le respect de la valeur de l'autre, considérant que chacun vit les mêmes contingences humaines: la pauvreté, la richesse qui rend fou, la souffrance, le rejet, la mort. C'est dans une fraternité réaliste que les hommes survivront.
Dans toute la misère des réfugiés du monde, il y a la fuite des guerres et des dictatures, il y a tout ce que nos anciens ont vécu et que nous n'avons pas encore réussi à transmettre aux générations suivantes.Il y a cette quête incessante d'une fraternité réelle.
"Et de l'union des libertés dans la fraternité des peuples naîtra la sympathie des âmes, germe de cet immense avenir où commencera pour le genre humain la vie universelle et que l'on appellera la paix de l'Europe." (Victor Hugo)
Tous les mardis, je donne à dîner à quinze petits enfants pauvres, choisis parmi les plus indigents de l’île, et ma famille et moi, nous les servons ; je tâche, par là, de faire comprendre l’égalité et la fraternité.
Actes et paroles, " Avant l’exil " - Victor Hugo
En revanche, dans les sociétés modernes, la conscience collective est plus faible et la cohésion sociale vient de la division du travail. La solidarité y est dite organique : chacun dépend étroitement du travail de l'autre et dispose d'une autonomie plus grande. La cohésion sociale repose alors sur la complémentarité. Les individus sont dépendants les uns des autres puisqu'ils exercent des fonctions différenciées, et sont comme les organes du corps humain, dépendants.
Il est indispensable de se rappeler que le travail est aussi le préalable à la distribution de revenus (salaires, bénéfices...). Ce sont ces revenus qui permettent d'accéder à la consommation, et au mode de vie associé à notre société fondée justement sur la consommation. Le statut social est en effet fortement construit sur la consommation.
Le travail n'a pas toujours été un facteur premier d'intégration sociale, mais il l'est devenu au cours du processus historique, avec l'approfondissement de la division du travail. Les sociologues contemporains analysent le rôle que le travail peut avoir dans l'intégration de l'individu à la société et le rôle du travail dans l'intégration au sein de la société.
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