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Entre nous,

c'est plus qu'un hasard,

c'est l'envie qui nous mord dans le cou,

c'est la Vie qui s'en fou,...

c'est tes paupières qui frissonnent au moindre rayon de lune,

c'est nos bras qui rassemblent

tout ceux que nous aidons

et qui nous rendent tout l'amour

que nous leur devons,

c'est la moindre seconde sans eux et nous,

c'est un voyage sans détour

de tous ceux qui attendent de nous

le meilleur de nos coeurs,

c'est la vie

que nous offrons à tous les hommes

qui sont tous

nos propres frères,

Entre nous,

c'est l'histoire

qui commence

au hasard de nos yeux

qui se cherchent,

c'est le temps

qui nous a donné

un premier rendez-vous,

c'est l'histoire d'un homme et d'une femme

qui réunissent le monde,

c'est l'amour qui doit fleurir

les hommes de notre chemin,

l'amour d'un homme et d'une femme,

cela doit servir à tous les hommes,

cela doit guérir les hommes de notre chemin de leur égoïsme

pour ensemencer l'amour de Dieu...

C'est vrai,

je

t'ai

croisé

souvent

sans penser

à faire le moindre bout de chemin

avec toi,

et dieu sait,

nous avons fait plusieurs pèlerinages à Popenguine

sans que mon coeur s'attarde

à ta beauté et à ta gentillesse...

Un beau matin...

je t'ai invité simplement

à prendre un verre avec moi

"Chez Marie"...(j'avais rendez-vous avec une certaine "Marie"...)

je ne m'attendais même pas

à te voir,

j'avais oublié

mon invitation

et tu es apparue,

tout belle

à ma surprise totale,

de là,

nous avons voyagé

"chez moi"

près d'où tu crêchais,

et je t'ai montré les photos

de ma petite famille de Belgique

et puis...

tu t'en es retournée

dans ta petite chambre

de la cité noire...

et le lendemain...

tu es revenue

et nous avons refait le monde

et il nous fallut

bien des jours

pour que fleurisse l'amour

qui était là

depuis notre première rencontre,

et puis

je t'ai recherché...

à notre petit bistrot

de nos amis

et nous sommes allés chez moi

et nous fûmes chez nous

pour une première nuit

et je m'endormis

tranquille...

dans tes bras,

perdu

jusqu'aux matins d'Afrique

qui réveillent le monde endormi,

je me réveillai

pour aller te chercher...

des croissants

et des petits pains au chocolat

que je savais

que tu aimais

et puis,

je n'en pouvais plus...

de tes absences

et je suis allé te chercher...

pour embellir mes nuits

et mille fois,

tu t'enfuis

dans ta petite chambre

de la grande cité

mais mon coeur réclamait ta présence...

et tu ne m'as jamais plus quitté

et encore

aujourd'hui,

je souffre...

de tout le vide

de ton absence ...

et nos coeurs avouent,

nous nous retrouverons,

c'est nos corps

qui deviennent jaloux

de la moindre seconde

de l'un sans l'autre,

et aujourd'hui,

loin de toi,

 j'ai hâte

de souffler...

sur tes paupières d'or...

pour endormir

toute la solitude

que tu as de moi...

entre nous, il y a tout l'amour du monde, notre amour devra servir à cicatriser toutes les blessures des hommes de notre chemin nos frères...car tous les hommes sont issus du même arbre, de la même foi, des mêmes origines et des mêmes contingences et nous devrons leur apprendre à retrouver le paradis perdu, qui sait? 

 ENTRE NOUS, IL Y A TOI ET MOI, IL Y A TOUT L'AMOUR  DU MONDE ENDORMI