daens.blog4ever.com

J'ai très souvent écouté cette chanson d'amour en pensant à Anne Frank : elle connut le sentiment d'amour dans sa prison captive d'Amsterdam, elle eut confiance dans l'homme qu'elle aimait, elle rêva d'un futur avec lui et elle périt du typhus dans son camp de l'Allemagne nazie.

Les paroles de cette chanson sont universelles au moment où tous le médias de par le monde et en Europe érigent les hommes les uns contre les autres, où des communautés s'enferment dans leur identité, il faut changer l'imaginaire des hommes en leur apprenant à cultiver l'optimisme du monde, "je me renforce en échangeant avec l'autre"

Les hommes doivent vivre leur foi profonde dans le respect parfait de leurs différentes croyances, le monde qui s'avance sera celui de la Rencontre ou ne sera pas. Les hommes doivent apprendre à résister aux balivernes journalistiques dont le seul but est de les diviser outrancièrement. Tous les hommes de demain sont faits pour le "vivre ensemble", cela s'appelle "l'Amour"

Et un jour une femme met sa main dans la vôtre ... par l'Amour qu'elle inonde..."

J'écris pour dépasser ma négritude et élever ma prière à mes ancêtres les Gaulois; Gaulois de toutes les races s'entend, de toutes les langues, de toutes les cultures. Car c'est pour moi que Montaigne s'est fait amérindien, Montesquieu persan et Rimbaud nègre. C'est pour m'aider à déchiffrer l'Afrique que Shakespeare a fait jouer ses tragédies, que Maupassant a légué ses nouvelles.... [ "Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois d'Henri Lopez, 2003], (p. 255)

Alain Mabanckou "le monde est mon langage" professeur de littérature française à l'université de Californie