A Toi, pour toujours...
ll est 5 h 23 à ma montre belge, tu dois t'être endormie dans tes rêves et tes cauchemars, tu dois frisonner de tes réveils, tu dois t'être ensommeillée de tes peurs et de tes frissons..
ET MOI ? J'ai si souvent caressé ton ventre de mes lèvres chaudes, j'ai si souvent parcouru les plaines et les montagnes de ton corps, j'ai si souvent frissonné avec la brise de tes jouissances, j'ai si souvent chevauché ton beau corps en excitation, j'ai même parfois frôlé ton âme....
Cette nuit, je me suis réveillé, t'attendant... je me plaisais à me réjouir de ta longue silhouette noire de ton corps d'or et de velours...
J'ai jeté un coup d'oeil à travers les fenêtres de ma geôle et je m'imaginais me retrouver dans tes bras au grand matin du soleil d'Afrique
Et je me suis retrouvé, perdu, éperdument dans les brumes de ma mémoire courte,...il pleuvait... une brume inondait mon coeur de toutes parts » et j'ai pleuré de toutes mes larmes que tu m'avais laissées.
J'ai si souvent adoré les caresses de tes mains de velours qui calmaient les voluptés indomptables de mon corps impatient.
Et je suis comme un oiseau qui a perdu ses ailes, comme une planète qui a perdu son ciel bleu, comme un homme qui a perdu l'amour...de sa vie.
Je t'attendrai toujours sur mes chemins de traverse...avant que la chienne me dévore de toutes ses dents avides de chair humaine. Elle n'aura aucun relent de l'amour de nous car la finitude ne détruit pas l'amour des hommes qui reste
éternel...
Et je suis comme un cheval fou, comme un matin de tendresse, comme une lune au zénith de ton ciel, et des larmes perlent sur mes lèvres encore chaudes de ta peau et de tes respirations saccadées...
Je suis comme un prisonnier qu'on vient de libérer et qui ne sait plus que faire de sa liberté devenue folle...
Je ne suis plus un homme, je suis un oiseau qui voudrait traverser tous les océans du monde ... pour te retrouver...
Mais il faut trancher la viande quand elle est encore chaude !
Il y a des amours plumards qui ne valent rien, mai il y a aussi des amours qui durent toute une vie, ceux-là vous apprennent l'infinitude du temps.
Oui, le temps qui reste... quelques minuscules secondes sur une toute petite planète qu'on appelle 'Terre » et qui fait tourner les sentiments des hommes... jusqu'à en mourir éternellement.
J'aimais tes lèvres chaudes qui parcouraient les effluves de mon corps...
A découvrir aussi
- L'Afrique, c'est un papillon blanc qui folâtre sur mes paupières noires (merci de cliquer sur ce titre)
- L'Ambassadeur de Belgique à Dakar m'écrit...
- Une journée dans mon village peul de Khomkhoma
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 76 autres membres