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Il n'est pas de montagne plus haute que les marches de l'oubli

Maurice Béjart , un sénégalais de sang


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Dans mon adolescence à Sorinne-la-Longue, j'eus l'occasion de rencontrer Christiane Bodart qui fut une danseuse de ce célèbre chorégraphe....mariée à un célèbre violoniste bulgare qui périt dans la Meuse à Namur...

 

Maurice-Jean Berger, alias Maurice Béjart, est né à Marseille en 1927. Il est le fils du philosophe Gaston Berger, dont la grand-mère était sénégalaise, et dont le nom a été donné à l’université de Saint-Louis. Il débute dans la danse avant de se lancer dans la chorégraphie. Dès 1951, il crée son premier ballet. Il enchaîne ensuite les succès en Europe et, en 1960, crée sa propre compagnie qui parcourt le monde. En 1970, il crée à Bruxelles l’école de danse contemporaine Mudra, puis ouvre à Dakar Mudra Afrique. En 1987, il installe en Suisse sa compagnie, qui devient le Béjart Ballet Lausanne. Il y est décédé en 2007.

 
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Un an après la disparition de Maurice Béjart, les Instituts français de Dakar, Ziguinchor et Saint-Louis et les associations Kaay Fecc et Jant-bi/Ecole des Sables organisent un hommage au talentueux chorégraphe, du 20 octobre jusqu’au 15 novembre 2008. À cette occasion, les organisateurs ont déroulé un important programme qui s’articule autour de la danse, d’expositions de photos, de projections de documentaires…

 

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C’était il y a dix ans. L’université de Saint-Louis du Sénégal, dont la première pierre avait été posée en 1975 par Léopold Sédar Senghor, avait accueilli en 1996 ses premiers étudiants. Décision avait été prise de baptiser cette institution du nom du philosophe français Gaston Berger, l’inventeur de la prospective, né à Saint-Louis. Son fils, Maurice Berger, lui-même licencié en philosophie, est devenu, en changeant de nom, un chorégraphe mondialement connu.


Maurice Béjart était ce jour-là l’invité d’honneur. Après les discours officiels, on le pria de monter à la tribune, mais, devant le micro, son émotion fut trop forte. Lui qui maîtrisait parfaitement les gestes de la danse et de la musique qui la guide parvint à peine à bredouiller quelques mots. Et puis, soudain, son visage s’éclaira et il s’exclama : « Ici, à Saint-Louis, berceau de ma famille, ce n’est pas avec la parole que je veux m’exprimer, mais avec les rythmes qui m’ont bercé et me bercent toujours. » Il leva les bras, claqua des mains, balança son corps et esquissa des pas de danse, invitant l’assistance à le rejoindre. Quand il s’arrêta, au bout d’une minute ou deux, la foule l’ovationna longuement. Pas de doute, l’esprit de Fatou Diagne, sa grand-mère métisse, l’avait une fois de plus inspiré.


L’Afrique a toujours été présente dans son art, ses rythmes et ses mises en scène. Désireux d’affirmer la « sénégalité » de Béjart, Senghor l’installa au Musée dynamique de Dakar et fit prospecter l’Afrique en quête de jeunes danseurs susceptibles d’être formés à son école. La chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny lui fut ainsi présentée, à Bruxelles, où il avait créé son Ballet du XXe siècle et y dirigeait son école de danse, Mudra (la symbolique des doigts dans les danses de l’Inde fut pour lui une autre source d’inspiration). Se considérant comme la « fille noire » de Béjart, elle fonda à Dakar Mudra Afrique et le centre chorégraphique Toubab Dialaw.


Humaniste et pédagogue, il avait su populariser la danse auprès des plus vastes publics, en délaissant les tutus en dentelles et en imposant des figures viriles, parfois brutales. Il avait dirigé plus de cent quarante ballets sur les thèmes et les musiques les plus divers : du Sacre du Printemps de Strawinsky au Boléro de Ravel. Depuis vingt ans, il avait transféré sa compagnie à Lausanne et y préparait un Tour du monde en 80 minutes.


Maurice Béjart a fini le sien en 80 années (il était né le 1er janvier 1927) et a été incinéré, comme les Hindous, bien que certains prétendent qu’il s’était converti à l’islam. Ses cendres seront dispersées dans la mer du Nord

 

solidarité Sénégal

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26/02/2018
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