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Il n'est pas de montagne plus haute que les marches de l'oubli

Eléments de réponse à deux amis pour leurs précieux commentaires

Avant-propos

 

Extraits du livre: "Guide des égarés" Jean d'Ormesson

 

"Il nous reste cinq minutes, nous pourrions aborder le problème de Dieu."

 

"L'homme ne peut rien faire de Dieu, sinon se taire et l'adorer - ou alors le combattre et le dénoncer."

 

"Il est inutile de parler de Dieu s'il n'existe pas, il est impossible de parler de Lui s'il existe."

 

"Ceux qui croient à Dieu ont beaucoup de chance. Leur vie devient une lumière et une fête. Leur bonheur annonce

 un autre bonheur plus sûr que tous les autres. Leurs souffrances prennent un sens caché pour devenir 

 supportables."

 

" Le Monde, pour les croyants, finit par ne plus compter au regard de l'éternité...Au nom de cet amour, ils donnent

  leur vie avec joie. Les uns dans la bienveillance pour leurs semblables, sont des victimes de la violence et des

  saints pour les leurs. Les autres, dans la violence et la haine pour les hommes, sont des assassins et des héros   

  pour les leurs."

 

"Les chrétiens croient à Dieu comme source et comme sens de l'univers. Ils croient à UN HOMME nommé Jésus

 en qui Dieu s'est incarné et qui enseigne l'amour de Dieu et l'amour des hommes.Dieu se confond avec l'homme,

 le christianisme est un humanisme."

 

"L"Eglise est composée de créatures soumises au hasard, aux tentations, à la médiocrité, à l'orgueil, à l'erreur.

 Elle a donné des exemples innombrables de faiblesse et d'indignité mais aussi des preuves innombrables de 

 grandeur et de magnificence."

 

" Dieu est un mystère lumineux qui prend sur Lui tous les mystères et toutes les souffrances des hommes pour les

  changer en espérance.""

 

" Dieu, absent et présent, est notre seule espérance et la seule réalité."

 

Egorgement des moutons offerts en sacrifice

 

Du point de vue scientifique, lorsque l' on coupe les veines qui se trouvent dans la partie antérieure du cou de l’animal ou de l’homme, c'est être perd immédiatement conscience et si on étrangle une personne et qu’on appuie un peu sur son cou, elle ressentira rapidement un fort vertige et une incapacité à se concentrer, car alors, le sang n’atteindra que difficilement son cerveau. Si la pression sur le cou continue, elle perdra toute sensation et s’évanouira. Donc, le fait de couper les veines qui se trouvent dans la partie antérieure du cou de l’animal pour vider son corps du sang mène à son évanouissement naturellement. L'animal ne ressentira jamais des douleurs quelconques après son égorgement car il est complètement inconscient.

 

Je me souviens de mon enfance...

 

Il y a quelque 50 ans, chaque villageois élevait un ou plusieurs porcs qui étaient tués en saison froide, l'hiver.

Il convenait d'abord d'attraper l'animal qui vociférait, ses cris retentissaient dans le village. On lui liait chaque patte avant avec chaque patte arrière, on tentait de le mettre en position assise, puis d'un grand coup de maillet porté sur le crâne, on l'assommait.

Sans hésitation, on lui tranchait le coup et on récupérait son sang qui giglait en rafales et qui était la base essentielle du délicieux boudin noir que l'on dégustait à Noël... La bête (énorme à mes yeux d'enfant, était tranchée en deux parties égales dans le sens de la longueur puis disposée sur une grande échelle à l'intérieur, sous sa gueule, une petite écuelle recueillait le sang restant, cela durait une nuit. Je me souviens avoir été saisi d'effroi voyant ce spectacle dans le corridor de la maison de mes parents.

 

C'ETAIT HIER....

 

Les éleveurs de marcassins et de sangliers procèdent toujours de la même manière.

 

Je me souviens aussi d'un épisode tragique: une fermière du village après avoir commencé à trancher la tête de sa bête alla aiguiser son couteau...

 

bien plus tard, j'élevai des lapins, c'était un vieil ami italien qui était chargé de les tuer, il procédait toujours à la saignée du cou afin, disait-il d'obtenir "une viande blanche" Plus tard dans ma vie adulte et encore tout récemment, les habitants de mon village français procèdent de la même manière avec TOUS leurs animaux : oies- dindons - canards - poulets...

 

Il faut aussi savoir que si l'on ne saigne pas l'animal, le sang se coagule très vite dans le corps et on ne peut obtenir une viande "blanche". Ceci se remarque dans les animaux tués dans la circulation et récupérés pour être dépiautés...(lapins - lièvres - faisans...)

 

La manière de tuer selon le Coran ne diffère en rien de ces coutumes et des réalités actuelles en Europe, les règles ici veulent que le couteau soit le plus tranchant possible et que la saignée soit directe et franche afin que l'animal souffre le moins possible...

 

Les religions et l'argent.

 

Le Christ, né dans la pauvreté de la crèche au cours d’un voyage, il est vrai – a vécu la vie d’un simple charpentier. Mahomet, quoique ayant épousé une commerçante aisée, n’était pas parmi les plus riches. Quant aux saints chrétiens ou à leurs homologues des autres religions, ils se distinguent généralement par leur grand esprit de renoncement. Saint François d’Assise, le poverello, le petit pauvre, distribua les richesses considérables qu’il hérita de sa famille, saint Vincent de Paul prit volontairement la place d’un galérien, le père de Foucauld, après une jeunesse brillante, se fait jardinier puis part vivre en ermite dans un pays hostile. Ils ne sont que des exemples connus parmi une foule de croyants chrétiens complètement détachés de l’argent. En Inde, les sadhus poussent parfois le renoncement jusqu’à se dépouiller même de leurs vêtements. Une secte des jaïns se nomme opportunément et poétiquement digambara, c’est-à-dire « vêtus d’espace ». Les mourides sénégalais mettent toute leur activité gratuitement au service de leur confrérie, ils ont aussi un sens du désintéressement apparemment supérieur, vu de l’extérieur, à celui du grand marabout qui les dirige. Les moines bouddhistes sont tenus à mendier chaque jour leur nourriture auprès des fidèles. De tels exemples pourraient se multiplier à l’infini.

 

 

"Une autre constatation doit être faite : les recommandations de désintéressement et de générosité que les religions prêchent à leur fidèles entraînent bien souvent un enrichissement considérable des structures religieuses. L’important est que les responsables religieux ne soient pas tentés d’en profiter, ce qui conduirait au paradoxe d’une religion plus authentiquement vécue par les fidèles que par leurs chefs. H n’y a pas si longtemps, l’Eglise catholique se voyait reprocher d’être une puissance d’argent. L’abandon d’une pompe triomphaliste peu en rapport avec son idéal évangélique a certainement été favorable à la restauration de son image. Aucune religion ne peut toutefois se détacher des questions d’argent, ne serait-ce que pour assurer le fonctionnement de son organisation. Plus fondamentalement, dans la mesure où la religion s’efforce de modifier es comportements pour conduire les hommes à Dieu, il est inéluctable qu’elle édicté des recommandations à l’égard de l’argent comme elle fait en matière morale."



31/08/2017
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