Xarrah, puisque tu pars...
Mais qu'est- ce que je t'ai aimé!
Pendant de longues années tu as vécu à mes côtés,
tu étais la confidente de mes soucis
je ne t'ai jamais vu fâchée de mes retards.
Il t'arrivait de dormir sur mon lit
Dès que ma voiture s'approchait de ma petite fermette,
tu m'attendais sur le talus de Jeannot
tu courais à la hauteur de ma vitesse
et je savais que tu devais arriver la première chez nous
Parfois il t'arrivait de suivre des marcheurs
et de te perdre au village
et je te cherchais désespérément
et je vécus la joie de nos retrouvailles
Dans nos ballades en forêt,
tu avais un flair incroyable
pour dénicher les nids de perdrix
Et puis nous nous quittâmes
et tu retrouvas la maison de ton enfance
Et à chacun de mes retours d'Afrique
je vivais la joie de te retrouver
et tu m'entourais de toute ta tendresse
Tu n'oublias jamais nos cabrioles
Je te voyais vieillir et j'avais mal
Tu fus magnifiquement entourée des tiens
tu trônais sur ton fauteuil de cuir
comme une reine
Tu étais l'amour absolu
l'amour infaillible
la confiance totale
tu ne m'as jamais trahi
je ne me suis jamais divorcé de toi
Parfois je découvrais de la tristesse et de l'espoir dans tes grands yeux
Une nuit d'avril à l'aube de l'été
tu t'en es allée sans faire de bruit
rejoindre les tiens
Xarrah
Je t'aime encore,
je t'aimerai toujours
"Parfois tout donner n'est pas forcément suffire"
J'ai écrit ce texte : "le lien qui existe entre un animal et un être humain est le contraire du lien qui unit des êtres humains entre eux, ce texte s'adresse à tous ceux qui ont connu les mêmes émotions et aussi aux personnes qui ne comprennent pas ce lien magique entre l'animal et l'homme..."
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