Vivre...ave un cancer
Petit mot à me amis lecteurs,
Je suis rentré dans ma Belgique ce 4 avril pour assister au mariage de ma fille et visiter la famille ainsi que pour des examens médicaux approfondis.
Le Sénégal n'offrant aucune garantie de qualité sur les soins cliniques...
09/04 cliniques de Jolimont échographie rectale de la prostate
10/04 IRM du cou, thorax, abdomen et bassin
12/04 rhumatologue pour des problèmes d'arthrose cervicale
18/04 biopsie prostatique
24/04 IRM de rachis cervical, thoracique
03/05 consultation d'urologie
06/05 suspicion de myélopathie cervicale, résonance magnétique
09/05 scintigraphie du corps entier
11/05 consultation rhumatologue
14/05 consultation oncologie
17/05 consultation rhumatologie dépistage d'un cancer prostatique
...... scanner cardiaque
18/05 consultation en radiologie
30/05 simulation en radiologie
11/06 premiers rayons 38 séances jusqu'au 7 août
12/07 consultation dentaire
Vivre avec le cancer...
Le cancer est très invasif et destructeur pour nos corps, pendant et même après que le traitement soit terminé, le corps continue à se battre avec lui-même, en essayant de reconstruire tous les dommages causés par la chimiothérapie et la radiothérapie. C'est un long processus, certains sont chanceux, d'autres pas. Après un cancer, vous avez « pris le mur », vous n’êtes plus comme tout le monde. Vous n’avez plus l’insouciance. En négatif, il y a la peur de récidiver, la peur des traitements au long cours, la peur de vivre des années avec ça en se dégradant ; les traitements sont durs, c’est une forme d’attaque à l’intégrité physique. En même temps, pour les gens qui parviennent à être « dedans » de manière constructive, cela donne une force et une richesse de vie exceptionnelle. Ça peut paraître paradoxal, mais pour moi, le cancer est une autre manière d’être dans la vie. Une vie plus riche, parce qu’elle est beaucoup plus ancrée sur l’essentiel, sur l’existentiel, sur les petits bonheurs. Parfois, elle peut même provoquer des vies plus créatives.Certains se révèlent à eux mêmes après le traitement, se mettent à peindre, à écrire, à faire de la musique… la peur la plus importante de l’homme, c’est bien celle de mourir. Une fois que vous êtes confrontés à cette peur là, le reste ne vous fait plus peur… donc tout est possible. »
Des visites de contrôle sont programmées à l’issue du traitement. En règle générale, il s’agit de bilans médicaux comprenant un examen clinique et un dosage du PSA ainsi que des examens d’imagerie, lorsque ils sont jugés nécessaires. Ils sont planifiés tous les six mois pendant les cinq premières années, puis annuellement durant la quinzaine d’années suivante. Leur but est de surveiller la tolérance à long terme aux traitements, l’apparition d’une éventuelle récidive de la maladie, ou encore la survenue d’un autre cancer. Les premières années de surveillance sont assurées par l’urologue qui passe progressivement le relais au médecin traitant.
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