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Il n'est pas de montagne plus haute que les marches de l'oubli

Tu vas me manquer

Mes chers lecteurs,

 

Je le savais, je le mesurais, je l'appréhendais, je le redoutais... depuis mon Afrique...

La rentrée en Europe causerait tous les dommages à mon moral

 

Il y a d'abord et avant tout:

 

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L'absence de toute cette ambiance solidaire des sénégalais de grand matin jusqu'au bout des nuits africaines

Toutes ces rencontres, ses salutations amicales que l'on faisait à chaque instant...

 

Et puis ce grand soleil qui inonde tous les cœurs, qui réchauffe toutes les âmes, qui apporte la Vie à toute la terre d'Afrique...

 

Il y a ces immenses paysages de brousse qui s'étendent à perte de vue parsemés des baobabs flamboyants...

 

Il y a ce déchirement avec toutes les amitiés nouées là-bas, tous ces gens en infortune qui comptaient sur votre aide

 

Il y a ce retour sur la terre de France, "et non de dieu, que c'est triste Bordeaux, avec ou sans Bécaud", pas un chat dès l'atterrissage dans cet aéroport de Bordeaux où les français ont mis tout leur art dans son architecture mais ses grandes verrières ne reflètent aucune  rencontre...aucune chaleur humaine

 

Il y a ce retour vers la Guinguette de Montignac, petit bourg charmant l'été mais si morne l'hiver, avec quelques rares rencontres à la boulangerie du village...Montignac l'hiver, c'est "la soupe au choux" multiplié par 300

 

Il y a toutes ces commères, ces mémères assises à leur fenêtre épiant un plus vieux, colportant les nouvelles qui leur parviennent déformées de toute vérité, des jeunes et des plus vieilles pourchassées par leur curiosité maladive...il faut bien "passer le temps"

 

" les yeux tombent en neige,

  les yeux perdent leurs pièges

  les yeux rendent les armes"

 

Il y a le dépouillement du courrier avec les factures en retard, les lourdeurs administratives  françaises, les publicités mensongères...

 

Il y a ce maudit temps avec ses pluies hivernales qui vous transperce les os, ce froid humide qui traverse vos murs et ce gel bienfaiteur

 

Il y a toute la solitude de l'homme qui reste là avec ses souvenirs, ses émotions passées, ses espoirs lointains infinis et parfois inatteignables

 

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Il y a cette déchirure avec Coumba qui m'écrit des mots de larmes: "sans toi, je n'ai aucun plaisir de vie"

Texto: "je veux k toi, je vois k toi, j'écoute k toi, je pense ka toi"

 

Il y a cette tristesse infinie de l'absence

 

Je vous avais mis sur la route de ma tristesse à venir, oui, Ma Coumba va me manquer!

 

Une séparation avec Coumba, c'est toute l'Afrique qui explose, c'est le vent qui me dépouille de toutes mes hardes, c'est l'avion qui disparaît dans les nuages gris, c'est une larme d'amour qui coule sous mes joues et qui ne sait où se faufiler pour se rafraîchir...

Tu vas me manquer...je garde l'espoir de te revoir...tu vas me manquer...tu ne disparaîtras jamais de ma mémoire...tu vas me manquer...j'ai emporté en moi l'image de ton âme... 

 

 « Je hais les étoiles, car je regarde les mêmes que toi, mais sans toi. »

« La distance est uniquement un test afin de savoir jusqu’où l’amour peut voyager. »

 

Encore une matinée à m'demander comment j'vais combler tout ce vide que tu as laissé 
Je sens que la journée promet d'être longue 
Et je n'ai plus personne avec qui la passer 
Je n'peux plus porter cette solitude, tu me manques 
Je n'ai plus personne à qui me confier 
Je passe mon temps à regarder par la fenêtre 
Et je n'te vois toujours pas rentrer 
Tout semble faux 
J'en perds mes mots 
Que vais-je devenir ? 
Je garde espoir de te revoir 
Dans un proche avenir 

Je t'attends comme si t'allais rentrer 
Tu vas me manquer 
Tu vas me manquer 
Les souvenirs ne cessent de me hanter 
Tu vas me manquer 
Tu vas me manquer 
Ca fait si longtemps que j'attends que tu rentres mais 
De ma mémoire tu disparais 
Je t'attends comme si t'allais rentrer 
Tu vas me manquer 
Tu vas me manquer 

Encore toute une nuit à rêver de ton retour 
Mais l'réveil me replonge dans ce cauchemar 
Sans toi, je m'ennuie, je souris quand je repense aux discussions qu'on avait matins et soirs
Je pense tellement à toi 
Parfois j'ai l'impression d'entendre le son de ta voix 
Plus les années passent et plus je réalise à quel point j'avais de la chance de t'avoir 
Tout semble faux 



16/02/2016
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