Septième départ vers l'Afrique
Je n'oublie jamais aucun de vous
Christine et Léon, Nicolas, Marie-Eve, Chloé et Manon,
Aurélie, Corentin, Manon et Margot et Emilien...
Vous restez bien présents sur la terre d'Afrique à chacune de mes respirations...
je pense toujours à chacun de vous !
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Je ne vous oublie jamais...
Je suis reparti pour un septième voyage... vers mes frères de race !
Je resterai en contact permanent avec chacun de vous.
Vous savez, quand vous sauvez un homme,
vous sauvez un tout petit peu l'humanité...
Toi, petit Nicolas, prends toute la patience avec ta petite famille...
Toi, petite Aurélie, gardes bien tous les tiens au creux de toi...
Toi, grand Emilien, traces ton chemin dans ta vie d'homme...
Toi, Christine, aimes Léon du meilleur de toi-même...
et vous, Chloé et Hugo, Manon et Margot, mes tout petits, qui de la fenêtre de vos enfances, découvrez le monde, grandissez en sagesse et apprenez à aimer...
Je reste si près de chacun de vous par le cœur !
Et si la Vie devait m'emmener vers des paradis plus lointains,
je vous garderai toujours dans mon cœur...
A bientôt de nous revoir entre nous, papa
Et chacun de vous, mes amis et anciens collègues et élèves...
je rêve toujours de vous !
Vous, Jean-Marie et ta petite Nadine qui faites partie de mes plus grandes amitiés et qui ne m'avez jamais laissé dans le froid...
Vous, Louis et Yvonne, les fidèles amis de ma jeunesse, qui faites rayonner votre passion de l'art et l'Amour d'un homme pour une femme...
Vous Jean-Louis et Véro qui m'avez marqué du sceau de votre amitié et qui me suivez dans mes escapades africaines...
Vous, mon « tonton Paul » et Annie, mes amis les plus lointains qui magnifiez le noir et le blanc...les races toutes confondues dans les grands sentiments des hommes...
Toi, la petite Agnès de deux ans mon aînée qui suit toutes mes moindres aventures sur la terre d'Afrique...Merci de tes commentaires qui me font vivre...
Vous mes amis français de toujours qui êtes mon âme sur le sol de France, toi Jeannot et toi Hubert, qui avez participé à toute ma vie ici, je ne vous oublie pas...
Vous savez tous...
...moi, je jette mon pain « à des pigeons idiots » et je m'accomplis dans l'amour des autres...Il y a dans le cœur des hommes des égoïsmes de béton qu'on ne se pardonne jamais... Il faut vivre parmi les pauvres pour percevoir leur vraie pauvreté ... Il ne suffit nullement de se lanterner à travers les lucarnes des voyages « pièges à touristes » à travers le tiers-monde pour avoir bonne conscience...
Il faut aller là où les hommes ont faim... de vous
Il faut vivre parmi eux et entendre leur chant d'espérance et de désespérance...
De ces sénégalais qui n'ont que quelques sous, ( 2 euros à peine chaque jour), pour nourrir leur grande famille et vivre...COMME DES HOMMES ...comme Nous...
Nos sociétés matérialistes nous ont refermées sur nous-mêmes...
Elles ont oublié que tous les hommes doivent devenir solidaires dans un monde qui s'isole des plus démunis d'entre nous...
Imaginez-vous le bonheur si je parviens à vous solidariser à mon action...
ICI, nous manquons DE TOUT ( ce que nos sociétés nous offrent)...
– de tas de médicaments de première urgence, des vêtements pour les enfants et les ados – des manuels scolaires – des chaussures – des remèdes contre le paludisme et la dysenterie – des lits ou matelas de fortune – des ventilateurs – des moustiquaires – la liste est infinie...
je connais des hommes qui dorment à même le sol et qui se promènent pieds nus, je connais des filles qui n'ont aucun toit et se promènent le baluchon de leur vie sur leur tête, je connais des jeunes qui dorment « à la belle étoile »et qui sont vandalisés la nuit de leur rien dans leur rêves et leurs cauchemars...
ICI... Des petits enfants meurent – par miliers – CHAQUE JOUR... Des mamans fatiguées meurent -par milliers dans l'accouchement alors qu'elles donnent la Vie – CHAQUE JOUR - aux hommes de demain... ? (il y a dans mon Afrique des milliers de bébés qui perdent leur maman...le premier jour...de leur vie !)
Je parcourrai pour vous les ruelles ensablées de la grande cité noire de Saly et j'y distillerai l'amour de Vous...
L'amour des hommes est plus grand et plus généreux que je ne le pensais !
( à mes enfants, à leur maman, à mes petits enfants, à mes neveux, à mes amis, à mes anciens élèves et collègues, à vous tous qui partagez un bout de ma vie...)
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