SAMEDI 4 décembre
Ce samedi, il est grand temps d'aller à notre jardin que nous avons déserté depuis trop de jours, malgré les arrosages de notre gardien, nous devons veillé à nos semis.
Cette fois, nous décidons de porter un grand coup: vérification des fraisiers d'abord, qui doivent être surpris par la soleil du Sénégal alors qu'ils étaient habitués de la léthargie hivernale de France!
à chaque fois certains sont brûlés par le soleil ou le manque d'eau régulière, il nous en reste une douzaine que nous devons choyer minutieusement. Si nous parvenons à maintenir ce nombre, nous pourrons lancer une plus grande culture avec le stolons, il paraît que dans les pays d'Afrique, on peut faire une double récolte sur l'année. Ces plants de fraisiers ont tout une histoire, d'origine belge, nous avons mis des années à les rechercher car i s'agit d'une variété à dégénérescence mais qui donnent des fruits savoureux, nous les avons découverts il y a deux ans chez un dentiste belge à la retraite recyclé en botaniste, ils ont été replantés à la Guinguette de Montignac, ont donné les premiers fruits cet été, puis ils ont été rentrés en serre car nos moutons s'en délectaient dans leurs vagabondages...
Ce fraisier est un croisement entre un plant belge et français fait par un botaniste belge, il fut nommé: "souvenir de Charles Machiroux" en son souvenir.
Pendant ce temps, Gérard s'affaire à la taille des manguiers et des citronniers, ils en avaient grandement besoin...
Françoise et moi donnons quelques leçons de culture à notre gardien attentif et réceptif.
Il reste sur place jour et nuit et dors dans un minuscule abri de tôles sans électricité ni eau courante
Nous semons des courgettes, des cornichons et de la salade. Il convient de bien meubler la sable compacte et préparer le lit de nos semis tracé avec le manche de nos râteaux. Il nous faut aussi veiller à humidifier copieusement les sillons entourés de monticules de sable qui formeront une digue pour retenir l'eau de nos arrosages successifs. Ah! les arrosages, toute une difficulté!....
La tâche la plus complexe se situe au niveau de l'arrosage : avec ou sans pomme ?...
l'aridité du sol sableux fait que l'eau s'infiltre jusqu'à une profondeur d'une dizaine de centimètres, là où les racines des jeunes plants ne peuvent puiser un telle réserve, la solution est bien évidemment le goutte à goutte mais cela nécessite une source électrique dont nous ne disposons pas!
Plus complexe encore l'arrosage de nos semis de salade dont les minuscules semences risque de ne pas survivre à l'éparpillement de la projection d'eau ou de s'enfoncer sous son poids à des profondeurs inacceptables...
Images...
Il est temps de regagner Saly sous l'odeur et les couleurs chatoyantes des bougainviliers sauvages et les fruits des baobabs...
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