Quand j'ai froid, elle se fait lumière, elle me dit tout dans un silence,quand elle souffre, je souffre avec elle...
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Sur les sentiers de brousse d'Afrique, j'ai rencontré cinq jeunes femmes africaines . Avec chacune d'elle, j'ai fait un bout de chemin, des instants de bonheur partagé, des lumières d'espérance dans ma vie.
ll y eu Jeanne, l'intrépide qui m'illusionna de sa jeunesse, de confession catholique, elle naquit à Joal dans la ville de Léopold Sédar Senghor, je la croisai sur conseil de mon ami Zale, peintre abstrait à Saly. Ensemble", nous visitâmes sa famille au village, je la revis souvent et souffris la déchirure de cet amour qui ne m'apporta pas la fidélité...Elle reste dans le prisme de mon âme.
Il y eut Abi pour qui je nourrissais un amour superbe, entaché de tout mon respect pour sa jeunesse, nous fîmes de grands voyages ensemble, très vite naquit une complicité de tendresse entre nous, son image ne me quittera jamais, à nouveau, je dus me résoudre à une rupture déchirante...Abi est de confession musulmane stricte et entretenait une relation avec moi en n'osant la révéler à sa famille proche de Nguekokh. . je connus Abi par l'intermédiaire de mon ami peul le grand Mamadoiu Ka de Khonkomma.Je garde pour elle des liens d'estime inébranlables
Il y eut Mame Diarra de Thiès, les sénégalais disent que les plus belles filles du Sénégal viennent de cette grande bourgade...Elle me fut aussi présentée par Mamadou, Mame Diarra , l'énergique, avec elle aussi, je connus des instants de bonheur partagé, je visitais sa famille: son père de confession musulmane, sa mère catholique, Mame Diarra elle-même musulmane, la distance et sa famille de Thiès nous distancièrent l'un de l'autre, je garde d'elle l'image de la beauté.
Il y eut Nina, catholique, venue du Cameroun, je la rencontrai dans un resto qui s'appelait le Flash et où j'y avais de multiples amis dont Joe, mon fils spirituel, avec Nina, c'est toute une aventure qui se dessina peuplée de hauts et de bas, elle me captivait de son intelligence et je la redoutais de ses manques de sincérité, j'appris d'elle le racisme dont les sénégalais(es) font preuve à l'encontre de "Njiaks" (tout ce qui n'est pas sénégalais) Je garde d'elle l'image d'une jeune femme de talents avec des rêves les plus fous.
Et puis, comme une nouvelle aurore, comme un diamant de satin blanc, comme une perle de pluie,
comme un rayon de soleil qu'on n'attend plus, vint Coumba illuminer ma vie...
Il y a mille océans entre Coumba et mes quatre amours précédentes.: elle est la seule à m'éclairer de sa beauté intérieure, elle nourrit une fois juste et sincère dans sa croyance, elle s'enrichit de tout le respect de nos différences, la race, la culture, l'âge, la croyance religieuse, elle a ce petit supplément d'âme qui m'attire et me captive à souhaits.
Contrairement à la gentille Abi, elle n'hésita nulle seconde à m'introduire au sein de toute sa famille musulmane de Nguekokh, comme une coïncidence inouïe, elle est la voisine d'Abi et connaît parfaitement bien mon ami le grand Mamadou Ka...
J'ai pu au cours d'un long entretien avec son papa m'éclairer de sa foi et de sa grande tolérance vis-à-vis de ma religion, j'ai pu apprécier le regard de cet homme sur l'amour des autres.
Comme Abi, Mame Diarra et Abi, Coumba partage mon idéal peul et se plaît à m'accompagner à Khomkhoma.
Elle à la même sensibilité que moi dans la rencontre des autres, elle nourrit une fidélité à sa culture africaine fuyant tout ce qui est appropriation des défauts de la vieille Europe.
Dans tous les pores de sa peau, elle magnifie cette Afrique authentique qui m'illumine chaque jour
Avec elle, je ferai - peut être - un dernier reste de vie, si Dieu et Allah le bénissent...
L'AFRIQUE FINALEMENT,
C'EST UNE GRANDE FAMILLE ET UN GRAND AMOUR...
Quand je n'suis pas à la hauteur,
Elle m'élève plus haut que le ciel,
Elle est la splendeur des splendeurs,
Elle est la sève elle est le miel,
C'est son sang qui coule dans mes veines,
Et des souvenirs par centaines,
Berce mon coeur de mille étoiles,
Elle est ma quête elle est mon graal.
Oh mon dieu laissez-la moi,
Les beaux yeux de Coumba
Enlevez-moi même tout le reste,
Mais pas la douceur de ses gestes.
Elle m'a porté avant le monde,
Elle me porte encore chaque seconde,
Elle m'emportera avec elle,
Je lui serai toujours fidèle.
Quand je me blesse elle est douceur,
Comme une caresse dans l’existence,
Quand j'abandonne elle devient lionne,
Et me relève avec patience,
Quand j'ai la folie des grandeurs,
Elle me ramène sans me faire mal,
Elle est dans ce monde infernal,
Mon étoile parmi les étoiles.
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