notre arrivée en Afrique noire!

Bonjour à vous tous,

Nous sommes bien arrivés sur la terre sénégalaise après plusieurs péripéties propres à la mentalité africaine :

envol à 9h10 – atterrissage à Dakar à 14h26 (13h26 heure de Dakar)

Le vol s'est passé avec quelques turbulences mais un atterrissage en douceur sur le tarmac de Dakar.

Les vues d'avion sur l'Océan Atlantique furent grandioses à l'approche de Dakar.

A peine atterris qu'une chape de plomb nous envahissait : nous passions de -2° à 32°...

Après, ce furent les interminables formalités de dédouanement, de visa et de récupération des valises, tout de suite dans le bain africain des bakchiches : malgré que nous avions introduit nos demandes de visa au départ de la France par le net avec paiement de 55 euros, la « police » de l'aéroport nous demandait 20 euros supplémentaires par personne, palabres et le tout fut ramené à 10 euros , cachet tampons : visa pour trois mois au Sénégal, là un bus d'hôtel nous attendait, valises chargées sur le toit et départ vers Saly (80 kms dont 50 sur une nouvelle autoroute puis route nationale en bon état.

Nous traversons les faubourgs de Dakar, là, c'est l'Afrique entière qui se livre à vous d'emblée, bidonvilles, des cimetières de voitures, des bâtiments en cours de construction à perte de vue,

la route qui nous conduit vers l'hôtel est jalonnée de sénégalais occupés à de multiples tâches : (réparateurs de voitures, vendeurs de pneus, marchés improvisés...brouhaha des villes animées d'Afrique. Tout y est mouvement, animations, jeunesse, la vie trépidante !

Arrivée à l'hôtel à 16h30 (nous nous étions levés à 4h00...à Montignac) Réception et accueil chaleureux des touristes autour d'un excellent verre de fruits de la passion, formalités de chambre et installation.Notre tout première tâche fut de débarrasser nos valises de leur précieux contenu : 200 plants de fraisiers à faire revivre dans l'un de nos éviers !

Visite des installations : le paradis sur terre : notre hôtel se situe face à l'Océan à une vingtaine de mètres de la plage.Tout y est fait pour les touristes européens, la plupart des français, quelques belges et quelques anglais. Personnel sénégalais très accueillant.

Notre première occupation fut de changer une partie de nos euros, agent de change en rue avec une table et le coffre-fort : 500 euros vous donne 330.000 Frs CFA

1000 frs Cfa représentent donc environ un euro et cinquante cents.(cela représente le coût de la nourriture journalière d'un sénégalais...)

Nous nous retrouvons avec des liasses d'argent sénégalais contre 3 billets de 200 euros...(pour nous de quoi vivre un mois!)

retour à l'hôtel et mise sous clef dans le coffre-fort de la chambre.

Changement de vêtements, short et bouse sans manche... il flotte une légère brise sur Saly mais venant de France, c'est l'été indien...

La troisième visite est réservée aux amis de Gérard : Cheik, un garçon de quarante ans en qui Gérard place toute sa confiance pour bientôt monter une poussinière, Cher tient un minuscule salon de coiffure en pleine cité, son voisin, un autre ami de Gérard : Zale, le peintre par excellence auprès de qui nous nous référons avant d'acheter quoi que ce soit. Visite au village de Saly où des chèvres déambulent autour de nous, on ne sait à qui elles appartiennent, elle connaissent tout des habitudes des villageois : bousculent d'un léger coup de tête les enfants occupés autour d'une assiette de riz assis à même la rue pour les effrayer et ravir leur menu festin...