Ellen Degeneres est née le 26 janvier 1958 en Louisiane. Ellen déménage lorsque ses parents divorcent, et part s'installer à la Nouvelle-Orléans. Elle y décroche son bac en 1976 et s'inscrit à l'université, qu'elle laisse de coté pour se consacrer à sa vraie passion, l'humour et la comédie.
En 1982, elle gagne le concours «Funniest Person in America». L'animateur Jay Leno, est très impressionné par le talent de la jeune comique et l'invite à son émission. Ellen enchaîne ensuite les rôles comiques. Jusqu'au jour où la puissante chaîne américaine ABC la remarque et l'aide à accéder au succès.
Ses talents d'humoriste de la comédienne permettront à Ellen d'avoir son feuilleton éponyme et ce pendant 4 ans., ce qui lui vaudra d'ailleurs deux nominations pour les Emmy Awards. Puis en 1991, elle est élue « Best Female Comedy Club stand-up » aux American comedy awards .
En 1997, lors d'un épisode de sa sitcom, dans lequel elle déclare à ses parents qu'elle aime une autre femme, elle décide de d'avouer officiellement son homosexualité. Cette annonce fait beaucoup d'effet puisqu'elle lui permet d'acquérir une popularité hors pair dont elle profite pour lancer son livre « My point... and I Do Have One » qui fait un véritable tabac.
Au cinéma, Elle DeGeneres prête aussi sa voix à de nombreux personnages notamment « Doctor Dolittle » ou encore « le Monde de Némo », et tient aussi le rôle de Cynthia Topping dans le film « En direct sur Ed Tv » au côté de Matthew Mcconaughey.
Depuis 2003, Ellen Degeneres anime son propre talk show, « The Ellen DeGeneres Show » et partage sa vie avec l'actrice Portia de Rossi, vue dans la série Ally Mc Beal entre autre.
68 ans
Qui dit Michel Delpech, dit forcément "Pour un flirt", "Chez Laurette", "Le Loir et Cher", "Wight Is Wight"... Autant de tubes populaires immortalisés par une voix d'exception qui, soulignons-le, n'a pas bougé d'un pousse depuis plus de quarante ans... de carrière.
Né le 26 janvier 1946 à Courbevoie, en banlieue parisienne, (Jean-) Michel Delpech se passionne très tôt pour les grands chanteurs de l'époque, comme Charles Aznavour ou Luis Mariano. A 17 ans, il enregistre son tout premier 45t, "Anatole" (1963) avant d'intégrer le casting de la comédie musicale "Copains-Clopants", grâce à laquelle il va signer son premier hit, "Chez Laurette" (1964). Le jeune chanteur en profite pour sortir son premier album, Inventaire 66. Le disque trouve son public et la carrière de Michel est pour ainsi dire lancée. Il fera cette année-là la première partie d'un grand monsieur de la chanson française, Jacques Brel, et accompagnera en 1967 la chanteuse Mireille Mathieu.
Pour un flirt
En 1968, Michel Delpech obtient sa première récompense, le Grand Prix du Disque avec "Il y a des jours où on ferait mieux de rester au lit". En 1969, il signe le très hippie Wight Is Wight. Mais le plus grand succès de toute sa carrière, Michel Delpech le signe au début des années 70. Il s'agit de "Pour un flirt", sorti en 1971. L'artiste accède alors au statut de star. La chanson ne quittera plus jamais son répertoire, et reste aujourd'hui encore le morceau phare de ses concerts. Jusqu'en 1976, Michel enchaîne les succès. Pêle-mêle, on lui doit "Que Marianne était jolie" (73), "Le Chasseur" (74) ou "Le Loir-et-Cher" en 1976. La seconde moitié des année 70 sera moins glorieuse pour Michel Delpech. Durant cette période, qui ira tout de même de 76 à 85 environ, le chanteur écrira beaucoup, notamment un ouvrage à vocation auto-biographique, "L'homme qui avait bâti sa vie sur le sable".
En 1985, c'est un Michel Delpech conquérant qui revient sur le devant de la scène avec l'album Loin d'ici. Si son succès n'égale pas les précédents, ce disque est cependant le témoin que le public n'a pas oublié l'artiste. Pour preuve, en 1989, lorsque sort une première compilation de ses meileurs titres, les ventes dépassent vite les 750 000 exemplaires. Face à ce regain d'intérêt de la part des fans, Michel en profite pour sortir l'album J'étais un ange, dont les textes sont co-signés par Didier Barbelivien. En 1992, il retrouve son compagnon des débuts, Roland Vincent, sur le disque Les Voix du Brésil. En octobre, il est sur la scène de L'Olympia, salle dont il n'avait plus foulé les planches depuis 20 ans. Puis silence radio jusqu'en 1997 avec un nouvel album éponyme, entre pop et variété, sur lequel on retrouve des signatures comme Pascal Obispo ou Jean-Louis Murat.
Michel Delpech &...
Au début des années 2000, Michel Delpech est sur scène, seul, ou accompagné de quelques amis : Alain Chamfort, Charlélie Couture, Claude Nougaro, Marc Lavoine ou encore Pierre Richard. 2004 est l'année de Comme vous, suivi de trois concerts au Bataclan à Paris - avant une grande tournée française-, qui donneront naissance à un CD et DVD live intitulé Ce lundi-là au Bataclan. En 2006, le chanteur réédite ses albums sous la forme d'un coffret de 5 CDs, Delpech Inventaires, suivi de Michel Delpech &..., dans lequel Michel reprend ses plus grands succès avec l'ancienne et la nouvelle génération, Bénabar, Francis Cabrel, Alain Souchon, Cali, Laurent Voulzy, Julien Clerc ou Clarika. S'ensuit une grande tournée et la sortie d'un nouveau DVD, Live au Grand Rex, qui lui vaudra une nomination aux Victoires de la Musique 2008, dans la catégorie "Meilleur DVD musical".
Michel Delpech
† à 35 ans
Patrick Dewaere 26 janvier 1947...
Patrick Dewaere est l'ange déchu du cinéma français, le
James Dean local, le mal-aimé. Bien que l'un des plus brillants de sa génération, il était considéré comme un acteur rebelle et il n'a jamais été récompensé officiellement. Il est mort bien trop tôt sans jamais avoir pu dévoilé l'immensité de sés capacités comiques et tragiques. Patrick Dewaere, de son vrai nom Patrick Bourdeau, est né le 26 janvier 1947, à Saint-Brieuc, en Bretagne. Enfant sensible, Patrick a une dent contre l'école, ou plutôt est-ce l'école qui a une dent contre lui, puisqu'il se présente au bac trois fois et essuie trois échecs. Madame Bourdeau, ayant décelé très tôt des dons artistiques chez ses enfants, laisse Patrick et ses frères tenir des petits rôles dans des productions mineures des années 50. Il débute donc au cinéma dans
Monsieur Fabre d'Henri Diamant-Berger, alors qu'il n'a que 4 ans. Dès le début des années 60, il commence à tourner dans des films pour la télévision. C'est encore en cette même année 67 qu'il rencontre la bande de
Coluche et
Romain Bouteille. Comme eux, il a la rage au ventre et l'humour aiguisé. Il devient sociétaire, en 1968, du Café de la Gare, dans lequel il joue plus de dix ans. Ses sketchs commencent à se faire remarquer. Jean-Paul Rappeneau, qui a compris la ressource en jeunes talents que constitue le Café de la Gare, lui confie un petit rôle dans
Les Mariés de l'An Deux. En 1972,
Bertrand Blier cherche un acteur pour compléter le duo Gérard Depardieu-Miou-Miou dans
Les Valseuses. Fasciné par la gueule d'ange de Patrick, il l'engage. Il incarne un jeune rebelle, en cavale avec son pote, qui enchaîne provocations et moments de plaisir. Le film propulsera les trois jeunes comédiens au rang de stars. Ce tournage atypique constituera une expérience phare pour les trois acteurs, qui resteront intimement liés. Patrick aura d'ailleurs un enfant avec
Miou-Miou. Patrick continue de préférer les chemins de traverse. Il tourne dans le très poétique
F comme Fairbanks (1976) de Maurice Dugowson ou le troublant
La meilleure façon de marcher d'un
Claude Miller débutant. Il excelle dans des rôles de marginaux. En 1977, il finit de convaincre critique et public avec sa prestation dans
Le juge Fayard dit le Shérif d'Yves Boisset. Jeune père de deux petites filles, Angèle et Lola, Patrick Dewaere est un homme perturbé et sensible, que sa notoriété ne suffit pas à rassurer. Son altercation avec un journaliste lui met la presse à dos. Il souffre de cette image de mauvais garçon, qui n'est due qu'à la maladresse de son comportement. Début 1982,
Mille Milliards de Dollars d'
Henri Verneuil sort dans les salles et rencontre un très grand succès. Patrick répète alors le rôle de Marcel Cerdan qu'il doit tenir dans Edith et Marcel. L'après-midi du 16 juillet, Patrick rentre chez lui, impasse du Moulin Vert, à Paris. Il se tire alors une balle de 22 long rifle dans la bouche, en se tenant face au miroir de chambre.
67 ans
Michel Sardou 26 janvier 1947..
Il paraît que Michel Sardou est un grand chanteur : un provocateur, un qu'a pas froid aux yeux, un poète, tant qu'on y est… Mais si l'on a un peu de discernement on s'aperçoit que ce polémiste de droite n'a, en fait, jamais volé plus haut que la brève de comptoir. Ses idées, même pas fascistes, sont celles de tous ces « braves gens » nostalgiques d'une France profonde mythifiée. Et c'est pour cela que, depuis quarante ans, il obtient un succès colossal. Signalons enfin, dans son répertoire, quelques kilos de chansons d'amour, un genre dans lequel il se montre aussi brillant que son grand ami
Didier Barbelivien. Fils des artistes de music-hall Fernand Sardou et Jackie Rollin (sans rapports avec le librettiste Victorien Sardou), le petit Michel est un « enfant de la balle », qui grandit littéralement dans le milieu du spectacle. Le label Baclay lui laissant très tôt sa chance, on le découvre à la fin des années 60. Porté par le succès d'
Antoine, il sort sans succès, en 1966, des chansons sur les beatniks, les rockers et les mods avant de trouver, l'année suivante, la formule qui marche. Visiblement inspiré par son retour du service militaire, il décide, en pleine guerre du Vietnam, de chanter un hymne pro-USA : « Les Ricains ». Son pari est gagné : on parle de lui. D'autres succès d'estime suivent : « Petit », où il dépeint un père disant à son fils d'aller jouer dans le jardin, puis « Si j'avais un frère au Vietnam » et « Monsieur le Président de France », dans lesquels, sans se lasser, il répète les idées des « Ricains ». En 1970, sa carrière évolue. « Les Bals Populaires » marquent sa rencontre avec « La France d'en Bas ». En parlant d'aller « boire un coup » en écoutant de l'accordéon, il abandonne l'image de jeune rebelle à la guitare sèche et aux idées de droite qui lui collait jusqu'ici à la peau. « Et Mourir De Plaisir », chanson d'amour aux arrangements particulièrement pompeux, confirme ce virage consensuel. L'année suivante, il obtient le très prestigieux prix de l'Académie Charles Cros pour sa chanson « J'habite en France », qui incarne avec éloquence sa conscience politique : « Mais France c'est aussi un pays/Où il y a quand même pas 50 millions d'abrutis », chante-t-il en colère. Le succès arrive et Sardou se lie d'amitié avec
Hallyday. Avec « Danton » (1973), il revient, comme il le fera souvent, à la « chanson à texte ». Il s'en prend à Robespierre, s'invente des ennemis cherchant à le guillotiner, parle de protéger la religion contre ses ennemis… mais n'obtient pas le succès escompté. Par contre, son slow torride, « La Maladie D'Amour », triomphe. Le refrain est célèbre : « Elle court, elle court, la maladie d'amour/Dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans ». En 1975, il signe avec « Le France », une de ses plus célèbres chansons, dans laquelle il explique comment on peut couler un pays en coulant un bateau. Enorme succès, disque de platine… Porté par ce triomphe, le chanteur n'hésite plus, et 1976 est l'année de toutes les audaces. Il chante « La Marseillaise », et publie deux 45 tours osés. Dans « Le Temps des Colonies », tout d'abord, il évoque « le temps béni de l'AOF », où l'on avait des « serviteurs noirs » et plein de « femmes dans son lit ». Quant à « Je Suis Pour », elle marque son engagement en faveur de la peine de mort. Pour les tueurs d'enfant, bien sûr… Suivront, entre autres réjouissances « Ils Ont Le Pétrole Mais C'Est Tout » et « Qui Est Dieu ? », tous deux parus en 1979. En colère contre le monde Arabe, il y donne une leçon de géopolitique (« Ils ont le pétrole/Mais ils n'ont pas d'eau/Pas de neige en montagne/Pas d'huîtres en Bretagne/Que des sables chauds ») et un abrégé de métaphysique : « Dieu sourit/Au soleil/Sous la pluie/Par tous les vents/Dieu c'est le temps ». Comme c'est un chanteur familial, il interprète aussi des choses légères comme « En Chantant ». Les années 80 ne voient pas tarir le succès de Sardou. Dès 1981, il fait très fort avec « Les Lacs du Connemara » (1981), devenu depuis un classique des soirées HEC, et « Etre Une Femme », célèbre fantasme misogyne où il représente les femmes dans diverses positions de pouvoir (PDG, Pilote, Agent de Police), mais régnant grâce à leurs corps… forcément ! N'abandonnant pas les causes sérieuses, il critique aussi le communisme avec « Vladimir Ilitch » (1983) et soutient l'enseignement catholique avec « Les Deux Ecoles » (1984). Le dernier scandale que le chanteur ait réussi à soulever concerne d'ailleurs un problème d'éducation. Dans « Le bac G » (1992), il s'en prend aux « diplômes à bon marché » et aux « lycées poubelles », parvenant – ce qui est rare – à réunir les syndicats enseignanst contre lui. Depuis, il vend toujours autant de disques, remplit toujours autant de salles, joue au théâtre, mais la diversification des médias aidant, il est plus facile de l'éviter et de faire abstraction, quand on croise son sourire suffisant sur une affiche. Il a plusieurs fois affirmé sa volonté de prendre sa retraite mais ne semble toujours pas décidé à passer à l'acte. Au cours de sa longue carrière, il aura attaqué les homosexuels (« Le Rire Du Sergent », en 1971, puis « Le Surveillant Général », en 1972), parlé des femmes et de l'Islam sur un ton méprisant et défendu les hommes avec du poil aux pattes, la France, la Chrétienté, la peine de mort et l'école privée. Voilà, pour certains, ce qui s'appelle le courage. Voilà, pour les autres ce qui se résume en trois lettres et rime avec « morpion ».
.