Mais où va-t-il s'arrêter, ce bougre d'homme? (George Durieux)
A peine a-t-il déposé craies, éponges, livres, cartable de maître es langues qu'il inaugure son nouveau statut de « retraité » en s'installant devant son pc et qu'il nous confectionne un blog fascinant, attachant, attrayant…
Pour visiter ce véritable capharnaüm aussi touffu que varié, pour naviguer dans ce dédale hallucinant, nous aurions bien besoin, il est vrai, d'un précieux fil d'Ariane car non content de nous dévoiler sans vergogne les arcanes professorales et les coulisses du chauffoir, le voilà que déjà, sans doute inspiré par l'air de Montignac où il villégiature habituellement à quelques encablures de Bergerac, il se mue en un Cyrano intraitable pour pourfendre les méthodes surannées de l'enseignement.
Hommages émouvants et facétieux à ses maîtres ensoutanés, à ses collègues (amis ou non) qui ont partagé son destin et qu'il décrit – non sans une pointe d'humour mâtinée d'une dose de pasti(che)s ricardien – en quelques mots incisifs, en quelques phrases concises comme autant d'énigmes (près de 150 quand même) à déchiffrer avec plus ou moins de facilité par les initiés et les autres.
Bref, si ces propos peuvent paraître contradictoires, ils sont toujours inspirés par un enthousiasme sans cesse renouvelé et surtout par une horreur viscérale du mensonge et de l'hypocrisie…
Le renoncement prématuré et quasi-volontaire à sa carrière professionnelle va-t-il engendrer une nouvelle vocation pour ce super-actif chez qui pointe déjà l'âme d'un Jean Giono, le chantre de la ruralité, d'un Arthur Masson condruzien, d'un Marcel Pagnol du Plat Pays ?
Pour l'instant, notre sympathique bougre, à l'instar de Boileau, se contente de cent fois remettre son ouvrage sur le métier, de le fignoler encore, de le fignoler toujours…
Mais mon petit doigt me dit - si ce n'est la Pythie de Delphes - qu'il nous prépare encore d'agréables surprises et qu'il pourrait déchirer la Toile pour se lancer dans l'édition-papier avec un but philanthropique… Aussi l'Amitié me dicte de lui crier : « du calme, du calme ! Tu as tout le temps devant toi, patience, prudence, la roche tarpéienne est proche du Capitole ! »M'écoutera-t-il ?
Qui diable, pourrait arrêter ce bougre d'homme. (Georges Durieux, journaliste)
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