lundi 16 décembre f&amille Cheikh et Jardinage

Ce lundi matin est consacré à nos nouveaux mails, je tente en vain jusqu'à présent de récupérer 286 photos prises hier dans la cité de Mbour...

L'après-midi, direction jardin de Cheik (prononcer cher) pour l'atteindre, nous devons nous engager sur une piste de sable pas du tout carrossable, à perte de vue s'étendent à notre vue des bâtiments de béton en construction, ici, les africains construisent partout, on a l'impression que tous ces immeubles sont abandonnés par leurs propriétaires mais non, lorsque le sénégalais a économisé un peu d'argent, il achète un lopin de terre, puis l'étape suivante, c'est la construction en bloc de béton faits sur place, les 4 axes de ces bâtiments est ferraillé jusqu'à l'étage en voie de construction, cela peut durer des mois, voire des années avant l'étape suivante, le temps de rassembler suffisamment d'argent pour poursuivre l'œuvre.

Nous pénétrons dans un immense champs bordé de haies surmontées de bougainvilliers aux fleurs odorantes, là à perte de vue s'étendent des citronniers, du manioc, des manguiers...

Près du puits se trouve un petit jardin entouré de filets de pêche (pour éviter les buffles)

là, le gardien du jardin y a déjà replanté des noix de manguiers, des carottes, du pili pili...

c'est le moment de repiquer nos fraisiers, la plantation se fait à l'africaine, trou dans le sable affiné à la main (il n'y a pas d'outils, nous devons en acheter...) encerclé de monticule de sable pour éviter l'érosion en cas de pluies fortes, arrosages en profondeur et en surface, à côté, nous tentons des haricots princesses et des fèves, on verra.

Normalement, les fraisiers hibernent encore plusieurs mois dans le sud-ouest, ici, ils sont soumis brusquement à une température estivale, nous ne savons pas exactement comment ces plantes réagiront à ce brusque changement climatique...