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Il n'est pas de montagne plus haute que les marches de l'oubli

L'exode rural au Sénégal

La superbe Dakar méditerranienne est un exemple parfait de l'exode rural et de ses conséquences.

Jadis, les villes africaines étaient des centres administratifs, commerciaux et industriels. Elles avaient une fonction, accomplissaient des tâches productives, créaient. En raison de leurs dimensions réduites, elles n'étaient habitées que par ceux qui y travaillaient. Ces villes nouvelles dans l'aube du XXIème" siècle ont pris ds proportions monstrueuses, elles sont devenues des géants. Dans le monde entier, les villes se développent à un rythme vertigineux, les hommes associant la vie urbaine à un espoir de soulagement, à une vie meilleure...

 

Mais en Afrique des facteurs supplémentaires sont venus renforcer le processus d'hyperurbanisation:

 

Le premier est le fléau de la sécheresse qui s'est abattu sur le continent dans les années 70-80 Les champs ont brûlés, le bétail a dépérit, des milliers d'africains sont morts de faim, des millions d'autres ont été chercher leur salut dans les villes.

 

La ville attire parce qu'elle est un mirage de paix, un espoir de sécurité le second facteur qui chassent es gens des campagnes vers les villes sont le guerres organisées par les grandes puissances du monde.

 

Mais "dans le villes de grandes solitude", personne ne les y attend, personne ne les invite, ils partent, chassé par la peur, à bout de force ... sauver leur peau.

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Au Sénégal, la capitale est la principale ville attractive d’où sa surpopulation. Dakar est devenue la ville la plus peuplée du Sénégal avec une population dont la majorité est issue des villages. La pauvreté et la misère constituent le principal motif qui pousse ces personnes à partir s’installer dans la capitale avec l’espoir d’avoir une vie meilleure.

Aujourd’hui près de 25% des Sénégalais habitent dans Dakar et sa banlieue. L’agglomération voit sa population augmenter chaque année de 125.000 habitants et une partie non négligeable de ce solde démographique vient de l’exode rural. Alors que la densité démographique du Sénégal est de 53 habitants/km², Dakar compte près de 4200 habitants au km².

Dakar est tellement inondée d’individus que la décentralisation est devenue une urgence. La forte concentration des services publics et privés tels que les hôpitaux, les banques, les ministères, les entreprises et autres fait que les populations prennent d’assaut la capitale sénégalaise. Alors que dans les villages mis à part l’agriculture il n’y a pas d’autres activités et les conditions de vie sont très difficiles.

 

Certes, dans ces localités la vie n’est pas chère mais le niveau de vie est faible à cause de la pauvreté qui frappe ces zones qui sont un peu reculées. Généralement les raisons qui poussent ces ruraux à quitter leurs villages sont le manque d’infrastructures, de ressources mais surtout d’assistance surtout médicale.

 

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Les femmes enceintes sont obligées de parcourir des kilomètres pour faire leur visite prénatale et pour accoucher. La vie des femmes rurales se résume au champ et à la cuisine, elles n’ont aucune autre activité.

Les jeunes ne travaillent que pendant la période de l’agriculture saisonnière et le reste de l’année ils n’ont pas d’occupation. Raison pour laquelle certains d’entre eux viennent dans la capitale en espérant trouver du travail en attendant la prochaine saison de pluie. En ce qui concerne les enfants, soit ils ne vont pas à l’école soit ils arrêtent très tôt par manque de moyens ou d’établissements scolaires dans ces localités.

 

Cependant il faut reconnaître que des efforts considérables ont été faits depuis quelques années de la part du gouvernement. Aujourd’hui de nombreux villages ont accès à l’eau potable, à l’électricité, à des infrastructures ainsi que des écoles et des postes de santé. L’agriculture aussi est en train de retrouver sa place dans l’économie sénégalaise avec l’accès gratuit aux terres cultivables, la subvention des semences par l’Etat de même que les dons de matériels agricoles pour les cultivateurs.

Et ceux qui partent actuellement à la ville sont en réalité les forces vives du pays à savoir jeunes étudiants et lycéens qui doivent aller dans les grandes villes pour étudier. Ils y restent souvent après, mais la majeure partie préfère maintenant rester travailler dans leurs villages.

 

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Malgré la forte présence des ruraux dans la capitale sénégalaise, le taux d’urbanisation reste assez faible comparé à certains pays développés. Ce qui montre que le sénégalais est toujours attaché à la campagne et qu’il faut juste que l’Etat investisse davantage dans ces zones rurales pour éviter à ces gens de quitter leurs villages qu’ils aiment tant.

 

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21/02/2018
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