Hommage à Jean WAROUX
Une vie humaine est une larme de joie et de peine qui tombe dans l'océan
et participe à son immensité
Jean, je sais que les mots qui viennent du coeur ne s'écrivent pas...
tes parents t'avaient donné le plus beau des prénoms, celui du meilleur ami de Jésus
tu avais plein de rêves
tu cachais au fond de toi une discrète tendresse
tu connaissais si bien la valeur de l'enseignement
tu gardais pour chacun de tes collègues le meilleur de tes sourires
je te reverrai toujours, une équerre à la main qui dessinait ton coeur
quel talent et quelle générosité tu avais pour illuminer tes élèves des si précieuses
connaissances des mathématiques qui ne sont pas une matière mais une langue universelle
quatre fois, tu m'écrivis dans mon Afrique perdue
tu fis partie de ces profs sous le manteau paternel de l 'abbé Selvais qui mit toute son âme pour
faire briller la splendeur de l'Institut Saint-Joseph de La Louvière
et tu nous quittes déjà...
pour un nouveau rivage
et tu nous laisses le vide de ton silence
et c'est un peu de nous-mêmes que nous perdons
Jean, tu resteras ...
comme un rayon de soleil de février
comme une hirondelle au printemps
comme l'éclaircie d'une équation
comme une lumière qui n's'éteint pas,
comme une épure sous la rosée,
comme un diamant rose,
comme un sourire,
comme un professeur de talent
comme un ange qui veille sur tes élèves
comme une petite flamme qui les consume,
comme un feu de bois dans leurs hivers,
comme une perle de pluie venue de pays où il ne pleut pas...
Sache que nous restons sans voix de ton envol qui nous meurtrit de toutes parts
on est bien peu de chose...
et mon amie la rose me l'a dit ce matin...
la lune cette nuit a veillé mon amie
moi en rêve j'ai vu
éblouissante émue
son âme qui dansait
bien au delà des nues
et qui me souriait
Jean, tu resteras... l'étoile fleurie de notre ciel
Aujourd'hui, il fait soleil sur la poudreuse neige de Vaudignies
et toi, tu voyages vers des pays nouveaux, lumineux et subtils
Tu parles une autre langue,
tu goûtes à d'autres fruits,
tu vis d'autres légendes,
tu as changé d'heure et de jour,
et tu respires d'autres parfums.
Tu vis dans un jardin grand comme une vallée,
tu peux t'y nourrir à toutes les saisons,
et tu découvres des fleurs qui n'ont pas de nom
il y a un petit ruisseau qui roule sans vague,
tu viens t'y rafraîchir
et tu poursuis ton cours
tu es entouré de milliers d'enfants...
Il y a des dizaines de chats posés sur tes épaules...
Jean, lorsqu'il pleut, cherche les arcs-en-ciel, lorsqu'il fait noir, cherche les étoiles...
"La mort est un Ange qui refait le lit des gens pauvres et nus"
(Charles Baudelaire)
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