Et un jour une femme met sa main dans la vôtre...
Bonsoir,
Oui, ICI, l'Afrique, c'est aussi des amours tumultueuses.
En fait, avec Jeanne, Abi et Diarra, je ne connus aucune tempête, ni fin brutale, tour à tour, ces amours se sont effilochées et nos rapports se sont estompés... A chacune, au bout du chemin de nos pas communs, j'ai écrit des "derniers" mots d'amour.
Je n'ai pas inclus Nina où l'inévitable rupture a coupé brutalement notre relation.
Dès mon arrivée, le tamtam sénégalais résonnait ma présence dans Saly et Jeanne fut la première à retrouver ma trace, je la revis et lui fit comprendre que notre relation ne pouvait redémarrer, elle me téléphona souvent sans réponse de ma part...
Abi me rejoignit il y a quelques jours, ravies de ses photos, je sais qu'avec elle je vie la gentillesse permanente mais aussi l'amour impossible :
Et nos chemins à nouveau se séparent aujourd'hui, Abi est de famille d'obédience musulmane stricte, son père est un iman réputé dans son fief de Ngueykokh et Abi craint ses foudres devant un "toubab" chrétien, la seule et unique ressource serait que j'adopte sa religion, ce que je refuse obstinément... je considère d'ailleurs cette proposition obligatoire du monde musulman comme très indécente!
Ce vendredi 22 mai, je reçois enfin la visite de mon ami "le grand Mamadouka", il m'annonce avoir téléphoné à Diarra qui vient chez moi à 16 heures avec une amie voisine, ma vie prend un tournant fatidique, j'ai aussi bien aimé Mama Diarra, ma troisième femme, elle a de l'intelligence, de l'énergie à revendre, elle parle d'un ton décidé qui cache une grande tendresse. J'ai visité ses parents qui sont des gens simples et honnêtes, elle est fille unique, rare dans cette Afrique à la très grande progéniture. Elle habite Thiès une bourgade à quelques encablures de Saly. Diarra a deux enfants, un garçon et une fille pré-adolescents tous deux qui fréquentent l'école.
Et Diarra est d'obédience catholique! et elle partage complètement mon idéal peul, l'avenir est là tout droit devant nous...
Diarra arriva comme tous les africains avec deux heures de retard à temps dans le temps africain.
Nos retrouvailles furent des plus courtoises, elle me présenta son amie Rose, une jeune femme sympathique
Nous discutâmes de notre vie ancienne, de nos joies et de nos quelques querelles souvent basées sur de ridicules balivernes.
Ce fut une joie pour elle d'admirer les photos développées en Europe. Le dîner s'ensuivit en terrasse autour de la plus belle amitié retrouvée.
Toute deux rentrèrent vers Thies et Diarra et moi décidâmes de reprendre les sentiers communs
(cliquez sur ces photos)
Cette fois, je mesure que la vie repart de plus bel, je devrai très certainement mettre de l'eau dans le vin africain, il y aura des mises au point de part et d'autre pour tracer un avenir plus solide et bâtir l'amour.
Dans ce carrousel parfois infernal, j'ai toujours en tête l'arrivée et le séjour de mon grand Emilien et Diarra est la seule qui pourra jouer de complicité avec lui en le guidant du mieux de son autorité affective...
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 76 autres membres