Et je viens de retrouver Marie Sarr...
Ce vendredi 9 décembre sur le tarmac de l'aéroport de Leopold Sédar Senghor à Dakar, j'ai bien retrouvé
Marie Sarr...
Le séjour français fut le plus mauvais souvenir de ma petite vie, il fallait tout empaqueter, tout séparer, il fallait quitter ce lieu devenu maudit de toute son immense solitude.
Le séjour belge ne fut pas facile non plus voyageant entre les petits hôtels de fortune et le havre de paix de mes aînés.
J'appréhendais - pour l'avoir vécu plusieurs fois, la rencontre avec Marie mais rien n'éclaboussa mon inquiétude: Marie était restée la même sans rien changer à son caractère de petite fille et sa silhouette qui avait été gravée dans les plis de ma mémoire d'Europe.
Au fil des jours, je retrouve sur ce sol d'Afrique, toutes les amitiés intactes que j'avais nouées avant mon départ.
Insensiblement, c'est comme si on devait tranquillement se glisser dans une peau nouvelle avec toujours ce grand soleil qui inonde les hommes et les femmes d'ici de toute la générosité de son rayonnement.
Les enfants d'ici ont su garder le même sourire de la Vie. Ici, il y a comme un sentiment d'éternité qui vous envahit.
Le monde peut dormir tranquille, je suis bien, ici, les gens ne connaissent pas les plaintes et les gémissements, ici, coule le fleuve de la vie paisible des hommes.
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