Envole moi...
Si loin,
depuis si longtemps
Ton parfum me reste,
le cœur serré
Je rêve de fouler ton sol,
m’y égarer
Ce point, cette souffrance,
en moi s’étend
Je suis si loin,
mais je ne t’ai pas quitté
Ma poitrine est en tes terres, ancrée Mon corps est ici,
mes viscères irritées
Se chagrinent de ne pouvoir rentrer
C’est en temps de chaleur
Que l’on apprécie les douceurs
Un coin d’ombre et une chaise
Fuyant un soleil de braise
Une boisson fraîche sucrée
Éveille tous les sens
Des instants simples et immenses
La paix de l’âme est sacrée
Sous un soleil de plomb
Écrasée malgré l’ombrage
D’arbres maigres et longs
Qui ont oublié tout orage
L'africaine porte mille tribus
Millions d’individus
Imbibée de tribulations
Et d’innocentes jubilations
N’oublie pas d’où tu viens
Sans tes racines tu n’es rien
N’oublie pas où tu vas
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