Encore un soir...(article en cours de rédaction)
12 août - 9 décembre 2016
Il y a des choix de vie qui vous transportent vers des horizons nouveaux,
il y a des secondes qui durent des éternités,il y a moments qui tracent des retours impossibles, des allers simples vers une vie nouvelle...
il y a des grands sentiments, il y a des amours qui vous font tout quitter pour chevaucher quelques routes incertaines à la recherche du bonheur
Jamais depuis de nombreux atterrissages sur ce sol d'Afrique, je ne fus pris de ce sentiment , jamais, je ne mesurai ce temps infini de l'absence, de cette douloureuse séparation,
jamais je ne connus d'aussi grande espérance.
LA VIE réserve ses douleurs et ses joies,
ses incertitudes,
ses chemins de fortune
et ses grands rêves d'infini.
Encore une larme de bonheur comme une fleur... un peu de nous... un peu de vous...
En juillet 1999, je passai des vacances d'été avec ma petite famille dans une maison d'hôtes de Moustier dans le Lot-et-Garonne à deux pas de Montignac-de-Lauzun.
Au fur et à mesure de nos pérégrinations, je m'intéressai à des villas qui étaient à vendre, un jour de grande pluie, j'entrai dans une agence de Miramont pour m'enquérir de l'achat d'une petite fermette non réhabilitée à vendre, la femme de l'agence me confia avoir fraîchement reçu une offre de vente sans qu'elle n'eusse le temps de l'afficher au panneau des ventes de sa petite vitrine.Nous décidâmes de la visiter ensemble le lendemain, à la vue de cette petite propriété, elle nous pilota à travers un petit chemin en cul de sac, au bout à droite se trouvait une très vieille bâtisse qui avait bien l'air d'être abandonnée depuis des siècles, je fus saisi par la situation imprenable de tranquillité de cet endroit et je lui demandai ce qui était à vendre, d'un jet unique, elle me répondit en un seul mot: "tout" il y avait l'habitation principale, un vieux garage de bois à l'entrée, des granges à n'en plus finir et un terrain vierge à perte de vue.A l'intérieur, tout y avait été abandonné des murs et des cheminées branlantes, des meubles épars, de tout petites ouvertures entre les différentes pièces, au milieu du "living" un chaudron de graisse, quelques bois rongés par un feu de bois, les traces d'un .camping sauvage...
Pas le moindre confort, ni wc, sinon un cahute à l'extérieur, aucune pièce d'eau, un semblant de cuisine dans une véranda fantôme, quelques linges brodés abandonnés par des familles d'antan, quelques photos familiales jetées pêle mêle dans une poubelle, de vieux châssis mordus par les années, un chai à l'arrière avec quelques vieilles barriques de vin ordinaire...le vent qui faisait claquer les portes du haut...
La situation était paradisiaque: une fermette abandonnée au bout d'un chemin forestier!
Le soir, je contactai l'agence et lui offris un prix inférieur comme il est de coutume dans le marché immobilier et dans les ventes de bétails, (je n'avais jamais oublié tous les marchandages de mon opère dans ma jeunesse)après de courts instants, je fus averti par elle que la propriétaire se trouvait à Paris et qu'il semblait qu'elle ne souhaitait pas baisser le prix en aucune manière, je lui répondis que j'étais prêt à mettre le prix demandé, et quelques minutes plus tard, un nouveau coup de fil arriva pour confirmer l'accord mutuel. Je réalisais devenir un propriétaire dans ce beau pays de France, je savais qu'une grande tâche de réhabilitation m'attendait mais j'allais bientôt profiter de ma retraite et je rêvais de transformer cet endroit en lieu de vacances pour ma famille et mes amis.
Le vente se fit dès décembre et durant les vacances de Pâques 2000, j'entreprenais les premiers travaux en commençant par la toiture de la maison principale.
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