Développer l'Afrique
Toute l'Afrique de 2018 est encore un continent en voie de "développement"
Et pourtant, ce continent immense regorge de richesses incommensurables. Il détient la moitié des ressources mondiales, mais vit dans la pauvreté, dans l'extrême pauvreté même, et tend toujours la main.
Et pourtant, une prise de conscience collective, escortée par un sacrifice de soi et un panafricanisme réel peut sortir l'Afrique du trou, de l'ornière. Puisque, malgré le pillage incessant et continu de ses richesses, le continent noir peut encore se garantir une place au soleil.
Sous les regards médusés des ambassadeurs de la France , de l'Allemagne, de l'Union européenne, Claude Fischer Herzog, directrices des entretiens européens et eurafricains souligne : "Les pays qui viennent en Afrique, ne viennent pas obligatoirement poir développer l'Afrique, mais pour s'enrichir."
L'Afrique n'a pas encore suffisamment pris conscience de sa force et de la nécessité d'augmenter l'éducation et la formation de ses jeunes. Ce n'est pas seulement la faute des autres. Il y a une responsabilité européenne et une responsabilité africaine.
L'unité régionale, moteur d'une croissance inclusive en Afrique de l'Ouest" estime que le salut de l'Afrique est dans l'unité.
Les jeunes élites africaines ont pris conscience et ont envie de prendre leurs affaire en mains.
Depuis trop longtemps, tous les états tirent sur leurs propre intérêts nationaux, les sociétés etc... Il y des rivalités, il faut les dépasser, dépasser ces questions d'identité, non pas pour les gommer, mais pour en faire une richesse pour l'unité.
Il faut créer des institutions qui rassemblent et savoir partager les ressources, contribuer et avoir de partenariats divers entre le public, le privé et la société civile.
Dans notre société actuelle, la référence aux médias occidentaux devient de plus en plus le critère fondamental d’appréciation de la crédibilité d’une information. " La vraie info ", c’est celle diffusée sur RFI, FRANCE 24, CNN, BBC et autres racontons nous souvent .
Or nous ignorons que les grandes puissances mondiales passent par ces médias pour imposer leur hégémonie en nous pulvérisant 24h/24 de fausses informations dans le seul but de nous amener à croire que ce que nous voyons est ce qui se passe. La manipulation de l’information justifie leurs interventions armées dans des Etats souverains, dont les vraies raisons sont voilées par des slogans mensongers comme le « droit d’ingérence humanitaire » et « la protection des civils » ; slogans parachutés à longueur de journée sur les médias occidentaux.
Si nous n’usons pas de notre esprit critique, nous donnerons toujours raison à ces médias-mensonge à la solde du grand Capital. Grâce à leur ingérence financière dans les grands groupes de média, les multinationales en contrôlent les lignes éditoriales. La dépendance vis-à-vis des annonces publicitaires en provenance des milieux capitalistes réduit la neutralité des informations.
22 PRÉSIDENTS AFRICAINS ASSASSINÉS
Les médias sont aux avant-postes de l’impérialisme. Michel Collon, journalistes belge , qualifie les médias de « premier soldat sur le terrain ». Car pour chaque guerre qui doit être déclenchée, les médias commencent par diaboliser le régime en place, en présentant aux yeux du monde des images cryptées, des victimes fictives, bref, des vérités montées de toutes pièces. Les impérialistes peuvent alors « légitimement » intervenir pour « sauver » les peuples, la liberté et la démocratie.
Peu importe les appartenances politiques ou les divergences d’opinions, les africains ne doivent pas oublier que c’est dans leur intérêt de ne pas se laisser faire par ces campagnes d’impérialisme qui visent à les garder sous l’emprise.
A découvrir aussi
- A Dani, une amitié fidèle comme une ombre
- Si tu veux être amant sans être fou d'amour, mon fils
- LA CHINE et LA FRANCE les deux grands pilleurs de l' l'AFRIQUE et du SENEGAL
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 76 autres membres