De misérables masures africaines sortent les habits des rois

Tout à l'extrémité du bourg, Gilbert entra dans une très pauvre habitation, une masure écrasée sous un toit de chaume qui lui-même, d'un chevron à l'autre, s'affaissait et formait gouttière (R. Bazin, Blé, 1907, p.188).Nous avons marché enlacés dans des rues bordées de masures délabrées devant lesquelles stationnaient des autos de luxe

L'africain n'a pas l'oeil de l'européen, n'empêche, comme les tisserands du Moyen Age dans les villes de Bruges, Gand et Ypres, ils vivent dans des abris de tôles avec le soleil et les pluies torrentielles, dans ces cabanes de fortune naissent des oeuvres d'art faites par la main des hommes. Comme au Moyen Age chez nous, ici encore aujourd'hui sortent des misérables masures sénégalaises les habits des rois.

En Afrique, on travaille avec LES MAINS!

Les sculpteurs de statuettes, les ferronniers, les menuisiers, les carreleurs, les maçons, les fabricants de blocs de béton, les carreleurs, les cordonniers, les aiguiseurs, les coupeurs d'ongle, mes marchands, les écrivains, les peintres, les couturiers, les réparateurs de vélos, les garagistes, les sculpteurs, les tisserands, les électriciens, les charretiers, les livreurs de bonbonne, les éboueurs...tous travaillent avec leurs mains (à suivre)