daens.blog4ever.com

Il n'est pas de montagne plus haute que les marches de l'oubli

LA CHINE et LA FRANCE les deux grands pilleurs de l' l'AFRIQUE et du SENEGAL

à suivre....seul pour les esprits éclairés européens....

 

Un drone filme le pillage pour la Chine

des dernières forêts du Sénégal

 

La Gambie est la plaque tournante du trafic de bois de vène vers la Chine. 

Il s’agit d’un bois précieux utilisé en Chine pour la fabrication de meubles de luxe destinés aux nouvelles élites.

u0fpmm-HC.jpg

 

Les drones ne servent pas qu’à faire la guerre ou à amuser les enfants. Ils peuvent aussi devenir des armes pour lutter contre le pillage des ressources naturelles.
images (26).jpg

A 50 mètres d’altitude, l’appareil positionné au-dessus du marché de Saré-Bodjo, un village situé à un kilomètre de la frontière sénégalaise, filme des milliers de troncs alignés prêts à être chargés dans des camions de gros tonnages. On voit plusieurs véhicules qui ont déjà fait le plein et des hommes qui s’activent à sangler les dernières grumes avant de tirer une grande bâche pour dissimuler la cargaison jusqu'à Banjul, la capitale, où elle sera revendue à des opérateurs chinois.

 

images (25).jpg

« Installer le désert »

Ces troncs proviennent d’arbres illégalement coupés dans le département du Medina Yoro-Foula, en Casamance, du côté sénégalais de la frontière, comme le montrent aussi ces images en suivant les charrettes chargées de bois. Tirées par des chevaux ou des ânes, elles font la navette pour approvisioner le marché de Saré-Bodjo.

Dans le Code forestier sénégalais, le bois de vène est une espèce protégée

et interdite d’exportation depuis 1998


La voracité chinoise à l’égard des matières premières africaines n’a pas de limite : les minerais, le pétrole, la faune et la flore sont exploités de façon intensive. C’est le cas également du bois, dont 75% de la production part pour la Chine, ce qui en fait la troisième matière première la plus importée

par l’empire du Milieu.
Le bois est exporté brut vers la Chine où il est transformé avant d’être réexporté essentiellement vers l'Europe. Le tout dans des conditions souvent opaques. Le Cameroun, le Gabon, la République du Congo et le Mozambique sont en première ligne.
le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt de la planète. Elle fait vivre plus de 75 millions de personnes qui en dépendent pour leur subsistance, tout comme des espèces animales menacées comme les gorilles et les chimpanzés.


Entre 2000 et 2013, près de neuf millions d’hectares de forêts ont disparu.

Une catastrophe pour la biodiversité.

chineses.jpg73f2ab4e-cb17-11de-93dc-2bd422d260d2.jpg
merci de cliquer

 

« Les Chinois installés en Gambie pillent

et souillent le Sénégal en installant tranquillement le désert »

Les chinois occupent de plus en plus de place dans l'économie africaine. En 20 ans, la Chine est devenue le partenaire le plus important pour l 'Afrique. Plus de 10.000 entreprises chinoises sont établies sur ce continent. 90% d'entre elles sont des sociétés privées qui opèrent dans des secteurs très diversifiés. Elles ne contribuent pas à accélérer le progrès des économies africaines.

 

peche_indusrielle.jpg

 

L'Europe a toujours conçu sa coopération en Afrique au nom du "développement", depuis les décolonisations, elle s'est donnée la mission d'assister "paternellement" l'Afrique afin qu'elle accède à la modernité. Les chinois ne sont mus que par des intérêts économiques. "Le néocolonialisme chinois". 

 

La Chine mine les efforts de l'occident visant à construire la transparence, les droits humains et le développement des capacités.

Elle cible l'Afrique pour ses matières premières.

 

LA CHINE AU SENEGAL

 

Elle est devenue le deuxième partenaire du Sénégal après l'Union Européenne.

Les chinois sont présents dans toutes les grandes infrastructures du Sénégal : nouvel aéroport - autoroutes Ila-Touba - AIBD M'Bour/Thiès - Pont de Foundibougne...

 

Aujourd'hui hors produits pétroliers, elle détient 11% de parts de marché du Sénégal...autant que LA FRANCE...(à suivre)

 

LA FRANCE AU SENEGAL

 

Ce ne sont pas les promesses d'Emmanuel Macron qui feront rêver le sénégalais moyen. ICI, tout le monde sait que les relations franco-sénégalaises dissimulent les grands intérêts français.

 

ORANGE réalise ici sur le marché sénégalais chaque année un bénéfice annuel en constante progression de plus de 130 milliards de Cfa. La presse sénégalaise titre : "Macron vient à Dakar pour renforcer son hégémonie sur le Sénégal"

 

Les entreprises françaises contrôlent le quart du PIB et participent à hauteur de 30 à 40% des recettes fiscales.

 

LA SONATEL, première entreprise du pays , filiale d'Orange a un chiffre d'affaire de 663 milliards en 2012, ce chiffre explose en 2018...

 

TOTAL  a ici des bénéfices plantureux: le prix du carburant se situe au même niveau qu'en Europe....

 

15781129_1568486059844930_7211079146529820781_n.png14199560_1409840665709471_5195903206178055003_n.png12241563_1188912711135602_1351168099488823095_n.jpg

Le deuxième grand axe est le rejet du FRANC CFA monnaie d'échange dans 15 pays africains, imprimés en France et liant sa valeur à celle de l'euro... (explications à venir en détail)

 

Afrique : "Le franc CFA est un outil de la servitude volontaire"

 

monnaie-binaire-sous-developpement-afrique-franc-cfa.jpg

Le franc CFA nuirait au développement des pays africains qui l’utilisent, selon l’économiste et ancien ministre togolais Kako Nubukpo. Une opinion de plus en plus répandue sur le continent.

Utilisé depuis 1945 dans 14 États d’Afrique subsaharienne, le franc CFA a aujourd’hui de nombreux détracteurs sur le continent. Plusieurs dirigeants ou spécialistes, dont le président tchadien Idriss Déby Itno, voient dans cette monnaie, à parité fixe avec l’euro, un frein au développement.

 

La critique de l’ex-franc des colonies françaises d’Afrique, devenu aujourd’hui franc de la Communauté financière en Afrique pour la zone UEMOA (Afrique de l’Ouest) et franc de la Coopération financière en Afrique pour la Cemac (Afrique centrale) est au cœur du livre de Kako Nubukpo, "Sortir l’Afrique de la servitude monétaire". Invité sur le plateau de France 24, l’économiste et ancien ministre de la Prospective du Togo ne mâche pas ses mots sur ce qu’il qualifie "d’outil de la servitude volontaire"

 

Échanges très faibles

 

Selon lui, l’usage de cette monnaie, produite en France et garantie par le Trésor français, pose quatre problèmes principaux. Il constate d'abord que les échanges entre économies de la zone franc sont très faibles, à 15 % (contre 60 % pour l’Union européenne). Ensuite, qu’une monnaie arrimée à l’euro, et donc trop forte pour l’économie locale, empêche la compétitivité, car "elle agit comme une taxe sur les exportations et une subvention sur les importations". Ainsi, en dehors du cas notable la Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial de cacao, "toutes les balances commerciales des économies de la zone franc sont déficitaires", affirme l’économiste.

 

De plus, les économies de la zone, où les banques rationnent les crédits et prêtent très peu, sinon avec des taux très élevés, souffrent de sous-financement chronique, ajoute-t-il, dénonçant les États qui ne se préoccupent pas suffisamment de croissance économique,

préférant se concentrer sur la lutte contre l’inflation.

 

Kako Nubukpo surenchérit avec "l’absurdité" de l’existence de deux zones franc distinctes pour le franc CFA (UEMOA et Cemac), obligeant au changement de billets lors du passage d’une zone à l’autre.

 

D’autres acteurs, comme le mouvement panafricain "non au franc CFA", fustigent la monnaie et son principe de liberté de circulation des capitaux "qui facilitent le rapatriement des capitaux africains vers la Suisse et la France". Le président tchadien Idriss Déby Itno réclame de son côté que le franc CFA devienne une monnaie souveraine pour les États qui l’utilisent et donc indépendante du Trésor français. "Le franc CFA est certes un facteur d’intégration très important, mais nous n’avons pas la possibilité de placer ne serait-ce qu’une partie de nos ressources dans le circuit bancaire pour qu’elles génèrent des intérêts. Les sommes en jeu se chiffrent en dizaines de milliards", déclarait-il en février à Jeune Afrique, en opposition avec le président ivoirien Alassane Ouattara, qui loue cette devise et la garantie de stabilité qu’elle offre.

 

Dont acte, vous avez tout compris.

 

12809672_1252947278065478_4013380351205478015_n.jpg21557933_1871964782830388_5413721034163943947_n.jpg



11/02/2018
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres